Le moyen le plus simple et le plus répandu pour véhiculer des liquides est la pompe centrifuge, qui est aussi le moyen le plus économique. Cependant, il existe au moins trois types d’applications pour lesquelles la pompe centrifuge n’est plus efficace :
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le pompage de produits visqueux ; en effet, à partir d’un certain degré de viscosité qui reste à déterminer par l’utilisateur, l’emploi d’une pompe centrifuge obligerait à recourir à une machine surdimensionnée débitant en dehors de ses caractéristiques optimales, donc avec un très mauvais rendement et, par voie de conséquence, une puissance absorbée très importante ;
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les problèmes de dosages précis instantanés, pour lesquels l’emploi d’une pompe centrifuge obligerait le concepteur de l’installation à utiliser un débitmètre pour asservir la vitesse de la pompe centrifuge, avec le risque d’utiliser la pompe en dehors de ses caractéristiques optimales ;
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le pompage des liquides réputés « susceptibles », c’est-à-dire fragiles, qui s’accommodent mal des remous internes qui existent dans une pompe centrifuge (lait, vin, bière, liquides volatils, etc.).
Ces trois types d’applications imposent l’emploi d’une pompe volumétrique. Le choix de la technologie de conception dépendra essentiellement des caractéristiques du produit véhiculé : viscosité, température, densité, composition chimique, susceptibilité, etc. et du type d’application : transfert, mélange, dosage, débit, pression à l’aspiration et au refoulement, etc.
L’objet de cet article n’est pas de permettre la conception d’une pompe, mais bien de donner à l’ingénieur chargé d’étudier une installation les notions nécessaires au choix du type de pompe le plus approprié.