Présentation

Article

1 - GÉNÉRALITÉS

2 - MISE EN FORME À FROID

3 - MISE EN FORME À CHAUD

| Réf : M600 v2

Généralités
Métallurgie en mise en forme

Auteur(s) : Frank MONTHEILLET

Date de publication : 10 juil. 1996

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Frank MONTHEILLET : Ingénieur civil des Mines, docteur ès sciences - Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) - Responsable de l’équipe Rhéologie globale et locale des matériauxÉcole des mines de Saint‐Étienne - Centre science des matériaux et des structures - URA CNRS 1884, Laboratoire microstructures et mise en forme

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

La métallurgie est l’une des composantes de l’ensemble pluridisciplinaire appelé science des matériaux. Contrairement à la mécanique des milieux continus, qui traite les problèmes de mise en forme en considérant le matériau comme une « boîte noire » homogène, elle a pour objectif l’étude de la structure interne du métal, de l’évolution de cette structure au cours de la mise en forme et des relations entre la structure finale et les caractéristiques d’emploi du produit obtenu. Bien que le terme métallurgie soit resté longtemps attaché à une discipline essentiellement expérimentale, celle‐ci utilise de plus en plus de notions et de formalismes mathématiques, issus de la physique et de la chimie du solide, de la thermodynamique et de la mécanique. Cette dernière interaction entre métallurgie et mécanique est particulièrement marquée en mise en forme, à tel point que, dans ce domaine, l’ancienne frontière qui les sépare est parfois très floue.

Le présent article sera consacré à la mise en forme par déformation plastique, à l’exclusion des procédés impliquant un enlèvement de matière (usinage) et des divers types d’assemblage (soudure, collage, etc.). D’autre part, les problèmes relevant de la tribologie (frottement et lubrification, usure) ou de la thermique (auto‐échauffement, transferts de chaleur métal-outil), d’une importance considérable dans l’analyse de la plupart des procédés, feront l’objet d’articles séparés [34] et [35].

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m600


Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

1. Généralités

1.1 Divers aspects de la métallurgie en mise en forme

Les problèmes de métallurgie en mise en forme font intervenir quatre échelles d’observation différentes.

  • L’échelle macroscopique (de la fraction de millimètre à plusieurs mètres) est celle de la pièce de métal tout entière, ou au moins d’un élément de volume de celle‐ci suffisamment grand pour être considéré comme homogène. C’est le domaine de la métallurgie mécanique, qui regroupe l’ensemble des essais mécaniques de laboratoire [36], permettant d’étudier le comportement macroscopique des matériaux, en particulier d’établir des lois de comportement empiriques. Les instruments d’observation associés à cette échelle sont essentiellement l’œil nu et la loupe binoculaire.

  • L’échelle mésoscopique (de quelques micromètres à quelques millimètres) est celle des grains du métal. Elle correspond à l’étude de la déformation des monocristaux, du comportement du matériau considéré comme un agrégat polycristallin et de la genèse des textures de déformation et de recristallisation au cours de la mise en forme [39]. On peut rattacher à cette échelle le comportement des inclusions, l’analyse mécanique de l’endommagement et, plus généralement, la mécanique des matériaux hétérogènes. Les méthodes d’investigation structurale correspondantes sont principalement la métallographie optique et la microscopie électronique à balayage.

  • L’échelle microscopique (de quelques nanomètres à quelques micromètres) correspond aux défauts cristallins. C’est le domaine de la physique de la plasticité, qui repose essentiellement sur la théorie des dislocations. Celle‐ci permet de comprendre la plupart des mécanismes élémentaires de la déformation plastique, d’établir des lois de comportement fondées sur des considérations physiques et de prévoir de nombreuses propriétés macroscopiques du matériau. Les observations microstructurales sont essentiellement effectuées par microscopie électronique en transmission.

  • Enfin, l’échelle nanoscopique (du dixième de nanomètre au nanomètre) est celle des atomes. Elle intervient...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Généralités
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS