Présentation

Article

1 - SURFACE DE L’ALUMINIUM ET DE SES ALLIAGES

2 - MÉCANISME DE FORMATION DES COUCHES ANODIQUES

3 - PRINCIPAUX PROCÉDÉS ET LEURS APPLICATIONS

4 - MISE EN ŒUVRE INDUSTRIELLE D’UNE GAMME D’ANODISATION

5 - PRINCIPALES PROPRIÉTÉS USUELLES ET CONTRÔLE DES COUCHES ANODIQUES

  • 5.1 - Adhérence
  • 5.2 - Épaisseur
  • 5.3 - Qualité de colmatage
  • 5.4 - Tests de corrosion accélérée
  • 5.5 - Résistance à l’abrasion, dureté
  • 5.6 - Masse volumique apparente
  • 5.7 - Propriétés optiques
  • 5.8 - Propriétés mécaniques
  • 5.9 - Propriétés électriques
  • 5.10 - Propriétés thermiques

| Réf : M1630 v2

Mise en œuvre industrielle d’une gamme d’anodisation
Anodisation de l’aluminium et de ses alliages

Auteur(s) : Jean Sylvestre SAFRANY

Date de publication : 10 mars 2001

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Dans son principe, la découverte de l’oxydation anodique de l’aluminium et de ses alliages suit de près celle du métal lui-même.

Dès 1857, Buff découvre que l’aluminium forme un oxyde lorsqu’il est placé comme anode dans une cellule d’électrolyse. En 1911, De Saint-Martin propose les principes de base de l’anodisation sulfurique. En 1923, c’est au tour de Bengough et Stuart de développer l’anodisation chromique.

Par la suite, de nombreux perfectionnements des procédés de traitement anodique voient le jour, mettant à profit l’importante diversité offerte dans ce domaine ; la modification des électrolytes, des conditions opératoires et des alliages traités permet d’obtenir des propriétés de surface très variées.

En effet, si l’aluminium et ses alliages sont aujourd’hui largement utilisés pour leurs propriétés intrinsèques (légèreté, bonne tenue à la corrosion, conductibilité thermique ou électrique...), il convient de souligner que les traitements d’anodisation permettent d’y ajouter, en fonction des applications visées, des propriétés très spécifiques :

  • renforcement important de la tenue à la corrosion ;

  • amélioration de la dureté et de la résistance à l’abrasion ;

  • diminution du coefficient de frottement ;

  • isolation thermique ;

  • isolation électrique ;

  • possibilité de coloration ;

  • base d’accrochage avant revêtement organique ou dépôt galvanique, etc.

C’est la raison pour laquelle les procédés d’anodisation sont aujourd’hui très répandus dans l’industrie pour des applications très diverses allant du transport au bâtiment, en passant par les loisirs, la décoration, les pièces mécaniques, les articles culinaires...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m1630


Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

4. Mise en œuvre industrielle d’une gamme d’anodisation

4.1 Préparations de surface

L’anodisation, comme tout procédé de finition, requiert un certain nombre d’opérations préliminaires :

  • pour rendre la surface propice au traitement ;

  • pour conférer au métal un aspect décoratif (brillant ou mat).

HAUT DE PAGE

4.1.1 Dégraissage

Le dégraissage est une opération incontournable dans toute gamme de traitement de surface, l’anodisation n’échappant pas à la règle. De sa bonne exécution dépend en effet la réussite du traitement final.

En ce qui concerne l’aluminium et ses alliages, deux types de dégraissage sont principalement rencontrés.

  • Dégraissage aux solvants

    Industriellement, les solvants à base d’hydrocarbures (white-spirit, kérosène, ...) ainsi que les alcools et cétones sont rarement employés du fait de leur inflammabilité.

    En revanche, les solvants chlorés ou chlorofluorés sont plus fréquemment utilisés car ils sont ininflammables. Le dégraissage peut s’effectuer manuellement, au trempé ou en phase vapeur. Néanmoins ces dégraissants sont à utiliser avec précaution en raison des problèmes de toxicité et d’environnement que certains d’entre eux peuvent induire, la législation devenant de plus en plus sévère à cet égard [78].

    Par ailleurs, quelques composés sont susceptibles de réagir, en présence d’aluminium qui agit comme catalyseur (c’est le cas, par exemple, du trichloréthylène) pour former de l’acide chlorhydrique, source potentielle de problèmes de corrosion [79]...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Mise en œuvre industrielle d’une gamme d’anodisation
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Traitements des métaux

(134 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS