Présentation
Auteur(s)
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René CLÉMENT : Ingénieur en Chef du Génie Rural, des Eaux et des Forêts - Directeur Général de la Société du Canal de Provence et d’Aménagement de la Région Provençale
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Alain GALAND : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure d’Hydraulique de Grenoble - Ingénieur à la Société du Canal de Provence et d’Aménagement de la Région Provençale
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Jacques MEYLAN : Ingénieur à la Société du Canal de Provence et d’Aménagement de la Région Provençale
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Lire l’articleINTRODUCTION
Dès lors qu’un aménagement hydroagricole est important, on peut classifier les équipements qu’il met en jeu en trois niveaux.
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Les ouvrages de transport acheminent l’eau d’irrigation depuis la prise d’eau jusqu’aux périmètres à desservir ; ces ouvrages transitent des débits importants (quelques mètres cubes à quelques dizaines de mètres cubes par seconde) sur de longues distances. Ils sont constitués d’ouvrages linéaires (canaux, galeries) et d’ouvrages ponctuels (aqueducs, siphons, régulateurs, etc.) 8.
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Les réseaux de distribution répartissent à l’intérieur du périmètre, et jusqu’aux prises d’irrigation propres à chaque agriculteur, l’eau amenée par les ouvrages de transport ; ces réseaux ont une structure généralement ramifiée. Deux types de conceptions seront présentés : réseaux de distribution par canaux à ciel ouvert 5 et réseaux de distribution par canalisations sous pression 6.
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L’irrigation à la parcelle est relative à la mise en œuvre de l’eau d’irrigation délivrée aux prises du réseau. On entend par parcelle d’irrigation l’unité de surface disposant d’une prise individualisée sur le réseau de distribution ; il ne s’agit donc pas de parcelles cadastrales ni de parcelles culturales. Les équipements mis en jeu ou les aménagements de terrain sont fonction de la technique d’irrigation adoptée par les irrigants : irrigation de surface 2, irrigation par aspersion 3, irrigation localisée 4.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 1978 par René CLÉMENT, Alain GALAND
DOI (Digital Object Identifier)
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3. Irrigation à la parcelle : irrigation par aspersion
3.1 Principe
Avec l’aspersion, l’eau d’irrigation est amenée aux plantes sous forme de pluie artificielle, grâce à l’utilisation d’appareils d’aspersion alimentés en eau sous pression.
Présentons sommairement le principe de la mise en œuvre de l’irrigation à la parcelle dans le cadre d’un équipement classique comme celui représenté sur la figure 6. À partir de la prise d’irrigation, l’agriculteur dispose d’une canalisation d’approche alimentant les rampes sur lesquelles sont montés les asperseurs.
Les asperseurs sont généralement disposés en carré, dont le côté est choisi dans la série des écartements normalisés. Une série couramment retenue est la suivante (en mètres) : 6 × 6, 12 × 12, 18 × 18, 24 × 24, 42 × 42, 63 × 63, 81 × 81. Il s’agit de multiples de la longueur unitaire des tubes utilisés (6 ou 9 m).
Chaque type d’asperseur peut être équipé de jeux de buses de caractéristiques différentes, permettant de couvrir une certaine gamme de pluviométrie d’arrosage.
Le nombre de rampes et d’asperseurs approvisionnés permettra d’arroser une certaine portion de la parcelle, ce qui constitue une position ou un poste. La durée d’un poste correspondra au temps nécessaire à l’apport de la dose d’arrosage, qui est la quantité d’eau utile que peut contenir le réservoir sol. Une fois la dose apportée, l’irrigant fermera sa prise et laissera s’écouler le temps de ressuyage avant d’intervenir sur le réseau mobile : le sol étant détrempé, les déplacements seraient difficiles. Pour irriguer la totalité de la parcelle et effectuer un arrosage, l’agriculteur devra donc effectuer plusieurs postes (douze dans notre exemple de la figure 6) en déplaçant les rampes de poste à poste. La canalisation d’approche, par contre, n’est pas déplacée : elle est semi-fixe.
Au cours de la campagne d’irrigation, plusieurs arrosages seront nécessaires : 2 à 15 selon les cultures et les régions, pour fixer les idées.
À coté du schéma classique exposé précédemment pour présenter certaines définitions, il existe...
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