Article de référence | Réf : D3760 v2

Outils de modélisation thermique
Machines électriques tournantes - Simulation du comportement thermique

Auteur(s) : Raynal GLISES

Date de publication : 10 nov. 1998

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Auteur(s)

  • Raynal GLISES : Institut de Génie énergétique - Université de Franche-Comté

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INTRODUCTION

Le fonctionnement d’une machine électrique tournante est fortement conditionné par son environnement extérieur et son mode de fabrication. Les conditions ambiantes sont très fluctuantes selon l’utilisation du moteur (températures, humidité...). Des fluctuations plus ou moins brutales de charge créent des échauffements particulièrement nocifs aux parties sensibles des machines. Il peut s’agir notamment des isolants de bobinages, des paliers de roulement, des collecteurs (machines à courant continu) voire des aimants (inducteurs des moteurs à aimants permanents). L’apparition de nouvelles alimentations ainsi que l’augmentation des puissances massiques imposent de pouvoir prédire, au mieux, le comportement thermique de ces machines.

Le développement d’un outil de simulation thermique nécessite de quantifier, séparer et localiser les différentes sources de chaleur internes génératrices d’échauffements. Cet aspect, à l’instar des conditions aux limites (flux et/ou températures), ne peut être pris en compte qu’au travers de phases expérimentales. La validation de tels outils numériques demande une bonne connaissance des modes de transferts internes à la machine. Les trois modes fondamentaux sont à considérer lors des analyses thermiques fines. Ils peuvent toutefois être pris globalement pour des études plus appliquées et moins fondamentales. Il convient cependant de connaître l’ensemble des paramètres thermophysiques propres à la machine étudiée (masses volumiques, capacités thermiques massiques et conductivités).

Les méthodes d’analyse numérique couramment utilisées sont initialement les méthodes nodales. Elles sont actuellement relayées par des méthodes plus globales comme les éléments finis. Cette dernière méthode en plein essor est fréquemment développée sur un plan thermique. Une des évolutions actuelles est son couplage faible ou fort avec les problèmes électriques et/ou magnétiques. De même, concernant l’aspect thermique, des processus couplant les problèmes conductifs, convectifs et rayonnants sont envisagés par éléments finis bien que déjà réalisés sous une forme globale (conservation du flux) à l’aide des méthodes nodales plus anciennes. Enfin, pour conclure cette introduction, la prise en compte du comportement dynamique des moteurs est actuellement en cours de développement par éléments finis.

Nota :

pour de plus amples renseignements, le lecteur pourra se reporter aux références [1] [2] [3] en Doc. D 3 760.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-d3760


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2. Outils de modélisation thermique

2.1 Introduction

Les outils de modélisation thermique sont de plus en plus utilisés pour la conception de nouvelles machines associées à des alimentations non sinusoïdales. Un outil informatique validé permet d’avoir accès à des points non atteignables expérimentalement. De même, les simulations de comportements en situations extrêmes (fortes charges et conditions d’ambiance sévères) ne mettent pas en danger un moteur réel.

La validation de ces outils est particulièrement lourde. En effet, expérimentations et simulations sont totalement indissociables. Nous montrons sur la figure 3 pourquoi il est préférable d’associer deux phases expérimentales à deux phases de simulation pour caler un modèle. Le domaine de validité de l’outil sera d’autant plus large que les échauffements induits sont éloignés pour les mêmes points de référence. Les deux essais sont à réaliser à charges différentes. Les inconnues étant les paramètres thermophysiques fluides, le calage de ces données sera obtenu par comparaison et convergence des températures simulées et expérimentales aux mêmes points de référence.

On conçoit la nécessité d’instrumenter la machine à l’aide de thermocouples au stator et si possible au rotor (collecteur tournant) [7].

La précision du modèle retenu dépend principalement du nombre de capteurs de température installés dans la machine ainsi que de la finesse de la structure intégrée. La convergence des échauffements expérimentaux et simulés utilise en général une méthode des moindres carrés sur l’ensemble des points de référence.

Le choix de l’emplacement des capteurs n’est pas simple. Il dépend de l’accès aux zones de la machine lors de sa construction. De même, les capteurs peuvent se déplacer lors du montage (incertitude de positionnement). On les place prioritairement dans les endroits à fort gradient de température (résistances thermiques de contact définies précédemment, conducteurs actifs d’encoches). Il est nécessaire de multiplier les capteurs car les défaillances au montage sont nombreuses.

Les deux phases induisant des échauffements différents sont les phases de calage et de validation des paramètres thermophysiques. On passe à la phase de validation seulement après avoir obtenu la convergence des températures...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - Mc ADAMS (W.H.) -   Heat transmission.  -  532 p. bibl. (840 réf.) 1954, Mc Graw-Hill.

  • (2) - SAULNIER (J.B.) -   La modélisation thermique et ses applications aux transferts couplés et au contrôle actif.  -  269 p. bibl. (70 réf.) 1980, Thèse de Doctorat ès Sciences Physiques, Université de Poitiers.

  • (3) - ROYE (D.) -   Modélisation thermique des machines électriques tournantes : Applications à la machine à induction.  -  205 p. bibl. (58 réf.) 1983, Thèse de Doctorat ès Sciences Physiques, Institut National polytechnique de Grenoble.

  • (4) - GLISES (R.) et all -   Equivalent thermal conductivities for twisted flat windings.  -  J. Phys. III, p. 1389-1401, oct. 1996.

  • (5) - BAUDOIN (B.) -   Contribution à l’étude des conditions d’écoulement dans le circuit de refroidissement d’un moteur électrique de type ouvert.  -  1987, Thèse de Doctorat, Université de Poitiers.

  • ...

ANNEXES

  1. 1 Logiciels

    1 Logiciels

    * - Flux2D, Flux3D (Cedrat S.A.)

    * - Flux-Expert (Simulog S.A.)

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