Article de référence | Réf : AF3330 v1

Pourquoi des visualisations ?
Mécanique des fluides - Visualisation : introduction

Auteur(s) : Jean-Pierre PRENEL, Paul SMIGIELSKI

Date de publication : 10 juil. 1999

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Présentation

Auteur(s)

  • Jean-Pierre PRENEL : Professeur à l’Université de Franche-Comté - Responsable de l’Équipe Métrologie Optique et Microtechniques de l’Institut de Génie Énergétique de Belfort

  • Paul SMIGIELSKI : Docteur ès Sciences Ingénieur ESO - Attaché à la Direction Scientifique de l’Institut franco-allemand de Recherches de Saint-Louis - Cofondateur d’HOLO 3 - Professeur conventionné ENSPS - Université Louis Pasteur de Strasbourg

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INTRODUCTION

Àl’époque du « tout informatique », le calcul est roi ! La mécanique des fluides n’échappe pas à ce raz de marée et les progrès considérables des logiciels permettent de résoudre de très nombreux problèmes. Dès 1975, les théoriciens les plus optimistes prévoyaient d’ailleurs la mort de l’expérimentation avant la fin de la décennie. Aujourd’hui, un langage plus modéré est de rigueur : l’expérience reste un complément indispensable de la simulation ; les domaines les plus divers pratiqués par l’Ingénieur sont autant de preuves : de la mise au point d’une formule 1 ou d’un avion, à l’étude de l’ensablement du Mont-Saint-Michel, les exemples abondent, en aérodynamique comme en hydraulique. Et parmi les méthodes expérimentales, la visualisation des phénomènes conserve une place importante. Ces méthodes ont évolué considérablement depuis deux décennies, essentiellement grâce à l’utilisation de la lumière laser ; elles continuent à progresser régulièrement aujourd’hui, notamment en raison du développement très rapide de l’analyse et du traitement informatique des images. Nul doute qu’elles aient encore de beaux jours devant elles !

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-af3330


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1. Pourquoi des visualisations ?

La connaissance et la maîtrise d’un écoulement exigent le plus souvent une approche théorique associée à une analyse expérimentale. Après une longue période au cours de laquelle l’expérience restait reine en raison de l’absence ou des faiblesses des moyens de calcul est venue l’ère du tout « numérique » due à l’explosion des systèmes informatiques. L’aspect spectaculaire de la modélisation a toutefois conduit certains utilisateurs à des désillusions, en dissimulant l’importance des phénomènes physiques, parfois mal appréciée au départ. Actuellement, physiciens et ingénieurs sont d’accord pour admettre qu’il n’y a de bon modèle que s’il est validé par l’expérience.

Parmi les innombrables techniques expérimentales, la visualisation occupe une place spécifique : tout d’abord, la lumière jouant le rôle de capteur, la perturbation apportée au fluide est faible, voire négligeable. Tout au plus, si l’on n’y prend pas garde, peut-on apporter un peu d’énergie parasite sous forme thermique ; mais les fluides usuels étant transparents, c’est plutôt les parois, ou parfois les traceurs, qui peuvent être à l’origine de ces perturbations. Des précautions élémentaires permettent donc de conserver le caractère non intrusif des visualisations. Par ailleurs, le principe même de ces méthodes, basé sur une imagerie, conduit à une information sur un champ global, alors que la plupart des capteurs se contentent de fournir une mesure locale. Une bonne part du succès des méthodes optiques est due à ces deux avantages.

Cette particularité étant acquise, les modes d’intervention peuvent se résumer de façon synthétique en trois points :

  • aide à la compréhension d’un phénomène inconnu ;

  • détermination des propriétés caractéristiques d’un écoulement nécessaires à l’établissement d’un modèle ;

  • vérification et calage d’un modèle.

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