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La dépollution des eaux radioactives par les algues

Posté le par La rédaction dans Environnement

Très efficace et peu coûteux, un nouveau dépolluant à base d'algues marines pourrait, d'après les chercheurs, être employé dans le cadre de la décontamination de l'eau radioactive présente sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima.

Découverte par l’université de Tsukuba et l’entreprise Japan Biomass, Parachlorella sp. binos est une microalgue appartenant au genre parachlorella. Riche en nutriments, Binos est d’ores et déjà utilisée comme catalyseur de l’activité des micro-organismes dépolluant des déchets animaux et des boues.

Des études très récentes réalisées par l’université Toho à Tokyo et par l’université Yamanashi à Kofu, ont démontré la grande capacité de cette micro-algue à absorber et à piéger plus de 20 types d’éléments radioactifs. Une fois capturés, les radioéléments peuvent être aisément séparés de la phase aqueuse. D’après les résultats des expériences réalisées sur 1 litre d’eau radioactive comparable à celle contenue dans les réacteurs de Fukushima, 5 grammes de Binos déshydratée ont permis de décontaminer environ 40 % du césium et de l’iode ainsi que 80 % du strontium en moins de 10 minutes.

Selon les estimations, Binos serait 5 à 20 fois plus efficace que les zéolites (minéraux) actuellement utilisés à Fukushima. La structure des zéolites extrêmement dure et microporeuse permet en effet la capture de gaz, de métaux lourds et d’éléments radioactifs par liaison ionique. Dès le mois d’avril 2011, TEPCO a immergé dans l’océan 10 sacs de 100 kg de ce minéral afin notamment d’absorber la pollution radioactive du césium 137. L’opérateur continue à réaliser des prélèvements pour vérifier les valeurs surfaciques de captation des éléments radioactifs. Le procédé exploitant l’algue Binos serait moins coûteux et plus efficace que celui utilisant ce minéral. Afin de faciliter son utilisation, l’algue en poudre peut être compressée en billes de 3 mm de diamètre.

TEPCO ainsi qu’une entreprise spécialisée dans la dépollution aurait d’ores et déjà débuté des tests sur les eaux radioctives contenues dans les réacteurs accidentés de Fukushima.

 

Sources :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67410.htm

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