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Décryptage

L’identité de Jack l’éventreur enfin révélée

Posté le par La rédaction dans Insolite

Dans son livre paru mardi, un auteur britannique annonce avoir démasqué le tueur en série grâce à des analyses ADN.

L’ouvrage Naming Jack The Ripper pourrait bien lever un des plus grands secrets de la criminologie. En effet,  la véritable identité de Jack l’éventreur y est révélée. Il s’agirait d’Aaron Kosminski, un barbier habitant tout près des lieux où ont été commis les cinq assassinats. Pour en arriver à cette conclusion, l’écrivain Russel Edwards s’appuie sur des analyses ADN effectuées sur le châle de la quatrième victime, Catherine Eddowes. Ce dernier l’a acheté en 2007 lors d’une vente aux enchères. Edwards a ensuite fait comparer les résultats à des analyses ADN provenant d’une descendante du tueur présumé. Les résultats de cette comparaison relieraient directement Aaron Kosminski au meurtre. 

Cette annonce est-elle crédible ? Oui , car le barbier d’origine polonaise était l’un des principaux suspects de l’époque. Cependant, bien qu’ayant été identifié par un témoin, celui-ci s’était rétracté et a refusé de témoigner. De plus, les différents témoignages recueillis indiquaient un homme plus âgé qu’Aaron Kosminski. Les enquêteurs n’ont alors pas pu aller plus loin, bien qu’il soit le suspect le plus crédible. Aaron Kosminski avait ensuite été interné par sa famille et est décédé à l’asile l’année suivante.

Toutefois, la communauté scientifique reste réservée, attendant de pouvoir confirmer les analyses ADN. Les tests sur lesquels se base l’auteur Edwards reposent sur un ADN mitochondrial. Celui-ci est utilisé pour confirmer des filiations mère/enfant et pour la datation de lignée, mais il ne peut suffire à identifier un unique individu. Autrement dit, l’analyse à partir d’ADNm confirme qu’il pourrait s’agir de celui de Kosminski, mais pas plus.

A cela s’ajoute des doutes sur la qualité de la pièce à conviction puisque volée par un policier qui voulait l’offrir à sa femme et donc non référencée dans les archives de Scotland Yard.

Nul doute que des analyses complémentaires viendront attester de la validité de cette hypothèse ou non.  En attendant, cette révélation fracassante pourrait bien mettre un terme aux nombreuses spéculations sur ce terrifiant serial Killer qui terrorisa Londres à la fin du 19è siècle.

Par Audrey Loubens

Posté le par La rédaction


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