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News Informatique : mars 2013

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

Quelles sont les principales informations du secteur de l'informatique pour le mois de mars ? Logiciel de simulation de tsunami, Internet des objets, sécurité informatique…

Un logiciel informatique permet de modéliser l’impact d’un tsunami sur différents bâtiments à l’aide de simples PCs

Une équipe de recherche de l’université du Tohoku a développé un logiciel permettant de modéliser l’impact d’un tsunami sur des infrastructures, telles que des centrales électriques, des usines ou des maisons.

Le modèle utilise des données numériques et des animations dans le but de montrer les types de forces subis par les bâtiments dans le cas d’un tsunami, utilisant des voitures et d’autres objets comme projectiles.

La majorité des modèles de simulation se focalise sur la dynamique du tsunami et sur les régions inondées sur des centaines de kilomètres.

Ce nouveau modèle simule l’impact d’un tsunami à une échelle plus locale, incluant les effets d’éléments naturels tels que les arbres arrachés et emportés par la vague. Aussi, à la différence des logiciels classiques s’exécutant sur des superordinateurs, ce nouveau logiciel n’utilise qu’un ordinateur personnel et présente une vision plus localisée de ces impacts.

Ce logiciel de simulation utilise des informations détaillées sur l’environnement côtier comme la position des bâtiments, la densité de voitures ou d’arbres supposément présents sur un lieu.

La simulation prend aussi en compte le fait que la vitesse de la vague peut changer au cours de sa progression en fonction des obstacles rencontrés. Le calcul prend 10 jours et présente le résultat sous la forme d’une animation afin d’avoir une représentation visuelle de la tournure éventuelle des événements.

L’objectif d’un tel logiciel est de rendre accessible ces simulations à des entreprises ou des organisations gouvernementales dans le but de construire des infrastructures plus résistantes.

L’équipe développant ce nouveau logiciel est dirigée par le Professeur Jun Ishimoto en collaboration avec deux compagnies japonaises privées, l’Explosion Research Institute Inc. et l’entreprise Lancemore Co. elle-même spécialisée dans l’analyse de l’intégrité structurelle des infrastructures. Une version commercialisable devrait être disponible à partir de 2016.

Le développement de ce logiciel de simulation fait suite aux événements du 11 mars 2011. En effet, les simulations effectuées avant le 11 mars avaient largement sous-évalué l’impact du tsunami. Les dégâts engendrés ont été jusqu’à 10 fois supérieurs aux prévisions.

 

Les Etats-Unis souhaitent libérer une bande de fréquence d’ondes pour répondre aux exigences de demain (l’Internet des Objets)

Cette semaine, le gouvernement fédéral a renouvelé son souhait de voir naître un réseau WiFi national gratuit.

L’idée n’est pas nouvelle ; elle avait déjà fait du bruit en 2010 lorsque la FCC, Commission Fédérale des Communications, l’équivalent de l’ARCEP aux Etats-Unis, avait annoncé vouloir libérer une partie du spectre dédiée à la télévision en rachetant les licences aux opérateurs télévisuels et en la mettant à disposition de tout un chacun, sans avoir payé une licence.

La relance de ce dossier n’est pas pour plaire à l’industrie des télécoms qui voit ce projet comme un danger pour leur marché représentant plus de 178 milliards de dollars.

En effet, la proposition promeut ainsi les initiatives de réseaux WiFi publics gratuits qui sont déjà en train de se développer dans certains endroits, Google ayant déjà installé des bornes WiFi publiques gratuites près de Manhattan et dans certaines partie de la Silicon Valley. Certaines villes essayent aussi de mettre en place leur propre réseau WiFi gratuit comme on peut en trouver à Denver, Ocean City ou encore Houston.

Les vertus de ces installations sont nombreuses. Elles doivent permettre à toute la population de bénéficier d’un accès gratuit à Internet, en particulier pour les plus pauvres qui n’ont souvent pas les moyens de s’acheter un appareil souvent couteux et d’investir dans un forfait mensuel.

Cette initiative est largement supportée par les géants de l’informatique comme Google ou Microsoft qui considèrent qu’un « service WiFi gratuit pour tous déclencherait une explosion des innovations et des appareils qui profiterait à la plupart des Américains » nous informe le Washington Post.

Le journal nous rappelle qu’en 1985, le gouvernement des Etats-Unis a libérer une bande de fréquences d’ondes qui a été suivi d’une explosion d’innovations sans précédent. « Les babyphones, systèmes d’ouverture automatique de garage et autres microphones sans fil ont été créés. Des millions de maisons ont maintenant leurs propres réseaux sans fil, connectant tablettes, consoles de jeux, appareils éléctroménagers et systèmes de sécurité à Internet ».

Elle répond aussi aux besoins d’interconnections de plus en plus d’objets. De multiples appareils qui n’avaient auparavant aucun besoin de se connecter à Internet proposent maintenant de nouveaux services en les connectant à Internet. Du réfrigérateur à la télévision, en passant par les nouveaux compteurs EDF, les objets proposent de plus en plus de services innovants en accédant à Internet et l’Internet des Objets prend peu à peu forme dans la société.

De l’autre côté, les grandes entreprises télécoms font leur possible pour avorter l’initiative. Certains républicains soulignent la perte de plusieurs milliards de dollars qui seraient revenu à l’Etat dans le cas d’une mise en enchères de cette bande de fréquence comme cela se fait normalement.

La FCC a de même reçu une lettre émanante des grands opérateurs télécoms tels que Verizon, T-Mobile, AT&T, ainsi que des équipementiers comme Intel et Qualcomm, soutenant le fait que les fréquences seront plus bénéfiques pour la société et le déploiement de réseaux en étant vendues sous licence. Des arguments aussi soutenus par Cisco qui pointe du doigt la possibilité d’une interférence de ces ondes avec les autres fréquences d’ondes actuellement utilisés.

Située dans la bande de fréquence appelée UHF [3], la plage de fréquences des ondes ainsi libérer devrait se située entre 470 et 763 MHz. Une fréquence donc plus faible que la bande de 2,4GHz actuellement utilisée par de nombreuses technologies sans fil telles que le Bluetooth ou le WiFi, mais une fréquence proche de celles utilisées par les nouveaux réseaux mobiles 4G.

L’avantage de ces fréquences plus basses est qu’elles ont une portée plus forte et qu’elle peuvent traverser plus facilement les obstacles tels que des murs épais ou certains éléments naturels. Un avantage indéniable si l’on veut mettre à disposition ces fréquences au plus grand nombre.

Cependant, l’EFF (Electronic Frontier Foundation) rappelle qu’en aucun cas il ne s’agit pour la FCC de mettre en place elle-même un réseau WiFi. Le rôle de la FCC est de gérer le projet de libération d’une plage d’ondes qui sera libre et par conséquent utilisable sans licence. Libre aux villes, aux états, aux entreprises, aux particuliers de développer leurs propres réseaux/appareils/applications qui pourront profiter de l’utilisation libre de ces ondes.

C’est ainsi que ces fréquences pourraient très bien être utilisées par le gouvernement dans son projet de réseau haut-débit sans-fil de sécurité. Le gouvernement a d’ailleurs mis en place FirstNet, l’Autorité responsable du réseau d’urgence placé sous la responsabilité du NTIA. Le gouvernement souhaite mettre en place un réseau solide qui pourrait être utilisable en cas d’urgence, alors que les américains font régulièrement face à des interruptions du services Internet lors d’importants phénomènes météorologiques tels que les tempêtes, cyclones, tornades, derechos ou tremblements de terre qui sévissent partout aux Etats-Unis.

Ce réseau serait ainsi utilisable par les secouristes et les services d’urgences et ainsi permettre de sauver plus de vies.

Le projet est encore phase de discussion et la FCC a ouvert la discussion au public avant de prendre sa décision. Les cinq membres de la commission chargée de voter le projet devraient cependant prendre une décision cette année. Il faudra toute fois attendre plusieurs années avant que les utilisateurs puissent bénéficier des retombées de cette initiative. Ce qui est sûr, c’est que le jour où la FCC validera ce projet, le marché des télécoms en sera complètement bouleversé.

A lire aussi dans les bases documentaires :

Le gouvernement fédéral renforce la recherche en sécurité informatique

« Internet des objets » et « Industrie 4.0 » – Ces deux concepts représentent l’interconnexion croissante qui a lieu dans notre vie.

La communication entre appareils et machines, appelée « Internet des objets », se développe de plus en plus en tant que base de fonctionnement de nos sociétés industrielles modernes. Les systèmes intelligents connectés, embarqués à bord des machines et des appareils, permettent que ceux-ci communiquent les uns avec les autres de manière autonome, une fonction qui prend de plus en plus d’importance dans de nombreux domaines, notamment la production industrielle ou la télémédecine.

Ils rendent possible la mise en place de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux modèles économiques. Cette interconnexion croissante accroît cependant le risque que ces réseaux soient la proie de cyber-attaques, qui non seulement causent des dommages financiers conséquents, mais mettent aussi en danger le fonctionnement des équipements techniques.

Dans le cadre du quatrième appel à projets du programme commun « Recherche en sécurité informatique » du Ministère fédéral de l’enseignement et de la recherche (BMBF) et du Ministère fédéral de l’intérieur (BMI), trois projets de recherche viennent d’être lancés, dont l’objectif est de développer de nouvelles solutions pour les systèmes embarqués et d’atteindre plus de sécurité à travers de nouvelles méthodes de cryptage pour les transmissions.

A ces projets participent des partenaires de tous horizons : établissements d’enseignement supérieur, organismes de recherche, entreprises. « Grâce au programme commun de recherche en sécurité informatique, nous contribuons à rendre l’Internet plus sûr et plus fiable, et à améliorer la protection des données.

C’est une condition préalable importante pour que l’Allemagne conserve sa position de tête en tant que lieu d’affaires sûr », a déclaré la Ministre fédérale de l’enseignement et de la recherche, Johanna Wanka, lors du lancement des projets.

Les trois projets de recherche financés lors du quatrième appel à projets sont décrits brièvement ci-après :

  • Pour prévenir les attaques sur les ordinateurs industriels de contrôle, le projet « Protection de l’intégrité des systèmes d’exploitation embarqués », coordonné par l’entreprise Wibu-Systems AG de Karlsruhe (Bade-Wurtemberg), développe une architecture matérielle innovante, qui assure un fonctionnement fiable et sûr des systèmes d’exploitation embarqués dans un environnement internet ouvert. Coût du projet : 2,21 millions d’euros.
  • Le projet « Solution de sécurité universellement configurable pour les systèmes cyber-physiques », coordonné par l’Ecole supérieure de Furtwangen (Bade-Wurtemberg) développe une solution de sécurité qui est adaptable à tous les appareils à systèmes embarqués. Pour cela, il vise tout d’abord à reconnaître les tentatives d’attaques et de manipulation. Coût du projet : 1,56 million d’euros.
  • Le projet « Gestion efficiente des clés de chiffrage pour plus de sécurité dans l’Internet des objets » s’interroge sur les questions de sécurité au sein de l’Internet des objets. Pour garantir une sécurité optimale, il vise à développer de nouveaux processus de cryptage des données lors de la transmission radio. Son coordonnateur est l’Institut Fraunhofer Heinrich Hertz de Berlin. Coût du projet : 3,37 millions d’euros.

Les projets s’échelonnent jusqu’au 31 août 2015.

 

Sources : Bulletins électroniques

 

Publié par Iris Trahin

Posté le par La rédaction


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