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1 - INGÉNIERIE DE BASE, DÉBUT DU PROCESSUS DE RÉALISATION

2 - DÉFINITION

  • 2.1 - Nécessité d’une définition
  • 2.2 - Proposition
  • 2.3 - Précisions sur les termes
  • 2.4 - Équivalents anglo-saxons

3 - CONTENU ET LIMITES

  • 3.1 - Multiplicité et variété des cas
  • 3.2 - Principes. Exclusions
  • 3.3 - Sommaire type
  • 3.4 - Exemple pour l’industrie chimique

4 - ÉTABLISSEMENT ET TRANSMISSION

  • 4.1 - Ingénierie de base et transfert de technologie
  • 4.2 - Auteur et vendeur
  • 4.3 - Acheteur et utilisateur
  • 4.4 - Anecdote

5 - COMMERCIALISATION

  • 5.1 - Coût
  • 5.2 - Contrat. Obligations du vendeur et de l’acheteur
  • 5.3 - Relations vendeur-acheteur après remise du dossier
  • 5.4 - Matériels spécifiques

| Réf : A8120 v1

Établissement et transmission
Ingénierie de base

Auteur(s) : Jacques TÉTART

Date de publication : 10 nov. 1983

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Auteur(s)

  • Jacques TÉTART : Ancien Directeur de la Technologie à la société STEC (Société Technique d’Entreprises Chimiques)

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INTRODUCTION

Pour ne pas alourdir inutilement le texte, nous utiliserons les expressions ingénierie, ingénierie de base, ingénierie de détail pour désigner indifféremment, lorsqu’aucune confusion n’est possible :

  • la notion abstraite d’ingénierie, d’ingénierie de base, d’ingénierie de détail ;

  • le dossier concret d’ingénierie, d’ingénierie de base, d’ingénierie de détail ;

  • l’organisme (société ou service) chargé des prestations d’ingénierie, d’ingénierie de base, d’ingénierie de détail.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a8120


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4. Établissement et transmission

4.1 Ingénierie de base et transfert de technologie

  • Si la notion et la fonction d’ingénierie, telles qu’elles sont perçues aujourd’hui, datent de l’immédiat après-guerre (1945-1950), le partage des prestations d’ingénierie entre ingénierie de base et ingénierie de détail n’est apparu, en France tout au moins, que dans les années 60, au fur et à mesure que la distinction entre le possesseur des connaissances d’une part, le maître d’œuvre ou le bureau d’études d’autre part, devenait de plus en plus fréquente ; ces deux entités n’ayant plus que des liens contractuels occasionnels en vue d’une réalisation déterminée.

    La constitution et le développement de sociétés d’ingénierie indépendantes, distinctes des industriels propriétaires de procédé, a d’ailleurs eu pour corollaire cette distinction entre ingénierie de base et de détail. La vocation des sociétés d’ingénierie, étude et réalisation d’unités de production, les différencie tout naturellement de celle des organismes de recherche et développement d’où émanent les connaissances qu’elles auront à mettre en œuvre. Ce qui n’exclut pas que dans certains domaines (pétrochimie, transports urbains, sidérurgie, etc.) d’importantes sociétés d’ingénierie utilisent et commercialisent les procédés qui leur sont propres ; mais, à l’intérieur même de ces sociétés ou des groupes auxquels elles appartiennent, on pourrait distinguer la partie ingénierie proprement dite de la partie procédé - recherche - développement.

  • Il y aura donc lieu à ingénierie de base ou, plus concrètement, à constitution d’un dossier d’ingénierie de base chaque fois que celui qui sait (généralement le bailleur du procédé) n’est pas celui qui étudie et réalise (la société ou le service d’ingénierie) et que, par conséquent, celui-là doit transférer à celui-ci (et, à travers celui-ci, au destinataire final : l’exploitant de l’ouvrage) un ensemble de connaissances spécifiques à la fois du procédé retenu et du projet envisagé ; le terme connaissances étant pris dans son sens le plus large : non seulement données scientifiques et techniques,...

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