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Philippe POUPEAU
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- Version courante de déc. 1999 par Jean HERTZ
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14. Alliages binaires contenant ou Mo, ou N, ou Nb, ou Ni, ou O
14.1 Mo-Ni (molybdène-nickel – figure 87)
Le liquidus de ce diagramme est maintenant connu de façon précise.
Il existe trois phases intermédiaires :
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la phase β (Ni4Mo) entre 19 et 19,5 atomes % de molybdène, domaine qui ne comprend pas la composition stœchiométrique Ni4Mo,
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la phase γ (Ni3Mo), dont le domaine d’existence est inférieur à 1 atome % de molybdène,
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la phase δ (NiMo), couvrant un domaine d’une amplitude de 2 à 3 atomes % autour de la composition de 53 atomes % de molybdène.
La solubilité maximale du nickel dans le molybdène à la température du palier péritectique (1 363 ˚C) est de 1,8 atome % (1,1 % en masse) de nickel. La solubilité du molybdène dans le nickel a été bien déterminée, et s’abaisse rapidement au-dessous du palier péritectoïde correspondant à la formation de la phase β (Ni4Mo).
La température de transformation magnétique des alliages riches en nickel s’abaisse pratiquement linéairement quand la teneur en molybdène augmente : elle passe d’environ 360 ˚C pour le nickel pur, à 0 ˚C pour 6 atomes % de molybdène environ.
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Structures des phases
α (Ni) :c. f. c.
β (Ni4Mo) :q.c. ordonnée (type Ni4Mo)
γ (Ni3Mo) :orth. ordonnée (type Cu3Ti)
δ (NiMo) :orth. ordonnée
(Mo) :c. c.
14.2 Mo-Ti (molybdène-titane – figure 88)
La frontière entre les domaines α et (α + β) est encore discutée, mais le calcul thermodynamique permet de retrouver certaines valeurs expérimentales. La solubilité à l’état solide du molybdène dans le titane α est de l’ordre de 0,5 % en masse de molybdène à 600 ˚C.
Pour retenir la phase β par trempe à la température ambiante, il faut une teneur en molybdène supérieure à environ 10 % en masse de molybdène, sinon la phase β subit une transformation martensitique
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