Présentation

Article

1 - DURABILITÉ

2 - FINITIONS

  • 2.1 - Spécificités des finitions en bois
  • 2.2 - Les vernis
  • 2.3 - Les lasures
  • 2.4 - Les peintures
  • 2.5 - Autres produits
  • 2.6 - Entretien et rénovation

| Réf : C926 v1

Durabilité
Matériau bois - Durabilité. Finitions

Auteur(s) : Marie‐Christine TROUY‐TRIBOULOT, Pascal TRIBOULOT

Date de publication : 10 févr. 2001

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Marie‐Christine TROUY‐TRIBOULOT : Ingénieur, Docteur de l’université Henri-Poincaré, Nancy 1 - Diplômée en xylologie fondamentale, Paris VI - Chef de travaux pratiques ENSAM à l’ENSTIB, École nationale supérieure des technologies et industries du bois

  • Pascal TRIBOULOT : Ingénieur, Docteur-ingénieur de l’université de technologie de Compiègne - Professeur à l’ENSTIB

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Pertains êtres vivants se nourrissent de bois. La conservation des propriétés du matériau pendant un temps défini nécessite une connaissance des agents biologiques de dégradation (il s’agit surtout des champignons et des insectes, notamment les coléoptères et les termites), de leur mode de développement, et de la résistance naturelle des essences. Le traitement chimique doit être considéré comme une solution de dernier recours permettant de conférer si nécessaire une plus grande durabilité au matériau. Il doit être choisi en fonction des risques et de la durée de vie attendue du produit ou de l’ouvrage en bois.

Par ailleurs, le bois doit également être protégé contre l’agression des agents atmosphériques ; les finitions assurent cette finition et mettent en valeur l’aspect du matériau.

Nota :

Cet article fait suite à l’article [Matériau bois- Structure et caractéristiques] Matériau bois. Structure et caractéristiques.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c926


Cet article fait partie de l’offre

Les superstructures du bâtiment

(117 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

1. Durabilité

1.1 Les champignons

  • La nutrition

    Les champignons ou mycètes ne sont plus considérés aujourd’hui comme des végétaux inférieurs. Ils constituent un règne à part entière et présentent des points communs avec les végétaux (immobilité, présence d’une paroi cellulaire, possibilité d’une propagation végétative) et avec les animaux (hétérotrophie, présence du polysaccharide aminé « chitine » dans les parois cellulaires des champignons et dans l’exosquelette des insectes). Ils ont la particularité de se nourrir par absorption : ils digèrent la nourriture à l’extérieur de leur corps en libérant des enzymes dans le milieu. Les petites molécules issues de l’hydrolyse enzymatique sont ensuite absorbées par le champignon.

    Le fonctionnement des enzymes digestives nécessite la présence d’eau, c’est pourquoi les champignons se développent sur des milieux humides. Concernant les champignons qui attaquent le bois, une réserve doit cependant être émise à propos de la mérule pleureuse (Serpula lacrymans ). Présent surtout au niveau des caves, cet agent de pourriture possède un mycélium intraligneux qui lui permet de s’installer dans le bois et de le digérer et un mycélium superficiel sous forme de voiles ou de cordonnets qui lui permet de « voyager », c’est‐à‐dire de passer au‐dessus de matériaux non attaquables ou à travers des joints de maçonneries, et surtout de transporter l’eau nécessaire à son développement depuis une zone humide précédemment colonisée jusqu’à un bois sec. La mérule peut ainsi en passant à travers les murs envahir plusieurs habitations mitoyennes. C’est le champignon le plus redoutable pour les constructions. La lutte curative contre la mérule débute toujours par la recherche de la source d’humidité dans le local infesté et les locaux adjacents.

    Les milieux confinés sont favorables car l’eau produite par la respiration du champignon n’est pas évacuée et contribue à maintenir une certaine humidité dans le milieu.

    Les champignons sont des organismes aérobies. Les milieux trop humides ne leur conviennent pas car l’oxygène n’y est plus assez abondant.

    L’hétérotrophie (incapacité à utiliser le carbone minéral) des champignons conditionne leur mode de vie : ce sont soit...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Les superstructures du bâtiment

(117 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Durabilité
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Les superstructures du bâtiment

(117 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS