Le principe du juste à temps (JAT, en anglais JIT « Just In Time ») consiste à fournir au client le nombre de produits qu’il demande au moment où il le souhaite, à l’endroit désiré et dans le standard de qualité et de coûts fixés. Cela implique en premier lieu que l’ensemble de la production soit assujetti à la demande du client (interne ou externe).
Dans les faits, ce principe conduit les entreprises à « faire vite pour vendre vite », car les demandes clients sont de plus en plus variées et leurs délais de livraison de plus en plus courts. Dès la demande perçue, la mise en production, ou tout au moins l’assemblage, doit être réalisée.
Par ailleurs, il s’agit aussi de préserver les marges face aux nouvelles formes de concurrence. L’entreprise doit alors chercher à « produire au coût global le plus bas » sans pour autant réduire la qualité de ses produits ou services attendus par ses clients. La seule solution sera alors de « bien faire du premier coup » les spécifications édictées par le client et ainsi assurer sa fidélité.
Cependant, un regard rapide sur l’histoire nous montre que les hommes ont toujours su produire des « objets de qualité ». Dans le contexte industriel actuel, ce qui nous différencie du passé tient dans la définition même de la qualité, d’une part, et dans la répétitivité et la vitesse, d’autre part. Ces contraintes conduisent à la génération d’écarts entre la cible visée et ce qui est effectivement réalisé. Le problème est donc de minimiser et de maîtriser ces écarts. Le vecteur essentiel de succès est évidemment l’individu : « rien n’est possible sans les hommes ». Il conviendra alors d’assurer leur participation, leur adhésion aux concepts du JAT et en particulier aux principes qui conduisent à la recherche d’une amélioration continue.
Le juste à temps conduit à éliminer tous les gaspillages. Cela signifie que « si vous n’avez pas besoin de quelque chose maintenant, alors ne le faites pas ».