Ouvrage architectural permettant de se déplacer verticalement d’un niveau à l’autre d’un bâtiment ou d’une habitation, un escalier est constitué d’une suite régulière de marches. Les normes et textes réglementaires régissant sa construction sont nombreux et couvrent des aspects aussi complets que la conception des charpentes en bois, l’exécution des escaliers en béton, la sécurité de leurs utilisateurs, la résistance au feu des matériaux utilisés et l’accès aux personnes handicapées.
Le vocabulaire couramment usité autour de l’escalier est abondant et nécessaire, non seulement pour la bonne compréhension des documents traitant du sujet, mais aussi dans la pratique courante du métier. Le matériau retenu pour construire un escalier, bois, béton armé, pierre, ne modifie en rien l’approche de leur dimensionnement, le calcul du nombre de marches et de leur hauteur, du giron, du module ou la prise en compte des contraintes relatives à la ligne de foulée, l’implantation ou l’emmarchement. Un projet d’escalier doit faire dans tous les cas l’objet d’un plan d’exécution intégrant tous les éléments le constituant, notamment les limons, les contremarches, les échiffres, la trémie…
L’étude de l’agencement des marches est incontournable. Leur balancement sera déterminé à l’aide d’une méthode (géométrique, à la herse, au trapèze…) suivant le type d’escalier recherché et l’expérience du concepteur. La répartition et l’équilibre des marches sont, en effet et sans surprise, des paramètres fondamentaux, impactant directement le confort ressenti lors de l’utilisation de l’escalier.