Unix est un système ouvert, à la fois multi‐utilisateurs et multitâches. Il permet donc la répartition des ressources (mémoires, processeurs, espace disque, imprimantes, programmes et utilitaires) entre les utilisateurs et les tâches.
Sa composition est la suivante :
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un noyau assurant la gestion de la mémoire, des entrées/sorties de bas niveau, l’enchaînement des tâches ;
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des interpréteurs de commandes (shells) comprenant des instructions et des structures de contrôle ;
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un système de messagerie électronique ;
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des utilitaires (compilateurs, éditeurs...).
Ses principales caractéristiques sont :
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un système de fichiers hiérarchisé ;
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une réallocation possible des entrées/sorties des processus : l’entrée standard est le clavier attaché au terminal sur lequel l’utilisateur travaille, la sortie standard est l’écran du même terminal ;
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un système de communication par tubes ;
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un langage de commande ;
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la possibilité de lancer des processus en arrière‐plan (background) ;
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la possibilité d’inclure des appels systèmes dans des programmes en langage C.
Le succès d’Unix dans le domaine des stations de travail et des mini‐ordinateurs est incontestable. Parmi les raisons de ce succès, on peut retenir les critères suivants :
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Unix est écrit dans un langage de haut niveau, facile à comprendre, à modifier et à porter ;
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son interface utilisateur est simple et elle rend les services que l’utilisateur attend ;
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il comporte des primitives qui permettent de construire des programmes complexes à partir de programmes simples ;
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son système de fichiers est hiérarchique et arborescent ;
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les fichiers sont des suites d’octets, ce qui facilite la programmation ;
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les périphériques sont interfacés de manière simple et totalement homogène ;
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c’est un système multi‐utilisateurs et chaque utilisateur peut exécuter plusieurs processus simultanément ;
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Unix masque les particularités des machines sur lesquelles il est installé, ce qui permet d’écrire des programmes faciles à porter ;
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il offre tous les outils logiciels standards (compilateurs, éditeurs, etc.) ainsi que des gestionnaires de base de données ;
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il est l’environnement privilégié d’une multitude de logiciels de recherche (XWindows, WEB, systèmes distribués, etc.).
Le critère prépondérant est sans doute l’ouverture. L’interopérabilité est un mot clé de l’informatique actuelle. Et cette caractéristique d’Unix a déjà séduit bon nombre de personnes. À titre d’exemple, à l’heure actuelle, le choix se porte à 87 % vers une plate‐forme Unix quand il s’agit de loger un SGBD et d’y développer des applications.
À l’heure actuelle (1997), il n’existe plus qu’une version d’Unix, la version Système V. Originellement propriété de la société ATT (American Telephone & Telegraph), cette version est ensuite passée entre les mains d’USL (Unix System Laboratories), une filiale de ATT. C’est en 1993 que Novell la rachète, avant de la revendre à SCO en septembre 1995.
