L’enregistrement magnétique est un secteur d’activités considérable ; son importance dans le secteur informatique est comparable; si ce n’est supérieure, à celle du silicium. Paradoxalement, une approche physique au problème de l’enregistrement est rarement faite en Occident, au profit d’une approche plus phénoménologique. Cela peut s’expliquer par l’importance économique des systèmes à têtes volantes (Winchester) qui sont essentiellement limités en résolution par la séparation entre tête et média. Au Japon, au contraire, le développement de systèmes au contact (magnétoscope, disque souple) a permis de mieux cerner les limites théoriques de la densité d’enregistrement.
Aujourd’hui la hauteur de vol des têtes décroît grâce à une meilleure modélisation des flux aérodynamiques, la densité transversale augmente grâce à l’introduction de techniques de poursuite dynamique des pistes. L’augmentation de densité d’enregistrement nécessite de plus en plus la connaissance des limites théoriques de sensibilité des têtes magnétiques.
L’augmentation de densité passe aussi par une amélioration des médias. La notion de champ développé par un média à sa surface est encore peu développée ; elle permettrait pourtant de mieux différencier les milieux à forte coercivité, tels que les milieux à aimantation longitudinale, des milieux à forte anisotropie tels que les milieux à aimantation perpendiculaire.
Les vecteurs sont en caractères gras, c’est-à-dire
est noté B .
Le lecteur pourra également consulter les articles :
-
Théorie du magnétisme [D 175] dans le traité Génie électrique ;
-
Ferromagnétisme [E 1 730] dans le traité Électronique et Introduction aux techniques d’enregistrement Introduction aux techniques d’enregistrement dans le présent traité.