L’inondation est une submersion temporaire, par l’eau, de terres qui ne sont pas submergées en temps normal, et ceci quelle qu’en soit l’origine. Cette expression recouvre les inondations dues aux crues des rivières, des torrents de montagne et des cours d’eau intermittents dits « méditerranéens », aux ruissellements urbains et agricoles, ainsi que les subversions marines au-delà des limites du rivage de la mer.
En France, le risque inondation concerne une commune sur trois à des degrés divers dont 300 grandes agglomérations. Pour 160 000 km de cours d’eau, une surface de 22 000 km2 est reconnue particulièrement inondable et deux millions de riverains sont concernés. Les dégâts causés par les inondations représentent environ 80 % du coût des dommages imputables aux risques naturels, soit en moyenne 250 M€ par an. La moitié de cette somme relève des activités économiques.
En raison de pressions économiques, sociales, foncières ou encore politiques, les cours d’eau ont souvent été aménagés, couverts, déviés, augmentant ainsi la vulnérabilité des populations et des biens.
Pour remédier à cette situation, l’amélioration de la prévision et de la prévention des inondations reste l’outil essentiel de l’État. Une meilleure information des populations exposées et la diminution de la vulnérabilité des biens situés dans les zones inondables sont à privilégier. Cependant, si l’État et les communes ont des responsabilités dans ce domaine, chaque citoyen doit aussi contribuer à se protéger efficacement et ainsi diminuer son propre risque.