Toute organisation, que ce soit une entreprise, une partie d’entreprise, usine ou service, un projet, une entité du secteur public ou encore une organisation à but non lucratif, voit ses parties prenantes lui demander d’améliorer sa performance à leur égard. De meilleurs services ou de meilleurs produits, plus d’attention à ses clients, utilisateurs ou usagers, de meilleures conditions de travail pour ses employés, plus d’emplois, moins d’impact sur l’environnement, plus d’adéquation aux besoins de la société en général, plus de profit, des coûts réduits… C’est l’essence même du développement durable d’assurer une réponse équilibrée et pérenne aux attentes de toutes les parties prenantes. Ce que la démarche « Global Compact » des Nations unies résume dans la formule « People, Planet, Profit ». Mais les ressources sont limitées, il faut donc élaborer et traduire dans les faits la meilleure alchimie possible. C’est le challenge de tout manager, et l’ingénieur a souvent vocation à être manager.
Pour ce faire, le manager peut s’appuyer sur ses connaissances, issues de sa formation et de son expérience, sur son intuition, sur les exemples d’autres managers autour de lui. Et pourquoi ne pas s’appuyer sur la synthèse de l’expérience des organisations de toutes natures et de tous les secteurs qui, depuis plus de 20 ans, ont démontré leur excellence, c’est-à-dire leur capacité à satisfaire et à dépasser les besoins et les attentes de toutes leurs parties prenantes ? C’est le contenu du modèle d’excellence EFQM. Il est au cœur de la démarche que propose l’EFQM aux organisations qui veulent garantir une performance durable, puis contribuer à enrichir ce modèle d’excellence de leur propre expérience.