Savoir choisir l’échantillon
L’échantillonnage pour l’archivage et l’utilisation en interne

Exemple 1 : Imaginons que vous vous trouviez en pleine démarche d’industrialisation, avec un grand défrichage déjà réalisé, mais avec des résultats loin de l’objectif ou une faible fiabilité. Que vous amènera la conservation d’un échantillon ? À part une perte de temps, bien peu de choses. Inversement, vous atteignez le but : les résultats sont acceptables (même s’ils vous semblent perfectibles), tous les paramètres sont identifiables et quantifiables (ou tout au moins, sauf oubli d’un paramètre aléatoire non maîtrisable, toujours possible) ; dans ce cas, il est utile de référencer en quelque sorte votre résultat (même provisoire).

Exemple 2 : Vous vous trouvez confrontés à un problème de fabrication, souvent majeur. On sait que forcément « l’instinct » est de résoudre le problème ; bien souvent, dans les faits, on ne fait que le masquer. La prise d’un échantillon en pleine crise serait souvent la première chose à faire, quitte à stocker cet échantillon avec toutes les précautions indispensables, et tenter de remettre la fabrication en marche avant de s’occuper d’analyser les causes profondes du problème.