Le soudage TIG est un procédé qui utilise comme source de chaleur, un arc jaillissant entre une électrode non fusible, généralement en tungstène, et la pièce à souder. La protection du bain de fusion est assurée par un gaz de protection inerte : argon, hélium ou un mélange des deux. Le procédé peut être utilisé sans ou avec métal d’apport.
Dans la nomenclature de la norme NF EN ISO 4063, le soudage à l’arc en atmosphère inerte avec électrode de tungstène porte le numéro 14.
Les initiales TIG proviennent de l’appellation anglaise du procédé « Tungsten Inert Gas ». Ce sigle est utilisé en France et en Grande Bretagne. En Allemagne, le métal tungstène se disant wolfram, le procédé a pris le nom de « Wolfram Inert Gas », soit WIG. Aux États-Unis, on continue à désigner le procédé sous l’appellation GTAW pour Gas Tungsten Arc Welding.
Le principe du procédé TIG est un procédé majeur dans l’industrie pour produire des soudures de très haute qualité sur les matériaux les plus divers.
Historiquement, le procédé est né pendant la seconde guerre mondiale au cours de laquelle il a été fort utilisé et a donné des résultats spectaculaires dans certains pays, notamment aux États-Unis. Il a permis de souder les matériels utilisés pour les applications militaires (aluminium, magnésium). Un certain nombre d’améliorations ont été apporté au procédé original, principalement afin d’améliorer sa productivité tout en gardant un niveau de qualité élevé.
Cet article décrit de façon complète le procédé de soudage, ses variantes, ainsi que les emplois que l’on peut en faire, les matériaux soudables et les préparations des joints.
Un glossaire et un tableau de sigles et de symboles sont présentés en fin d’article.