La ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, a jugé mercredi que les négociations de la COP30 étaient « encore loin du compte », se disant malgré tout « plus optimiste » qu’elle ne l’était la veille.
« Non, il n’y aura pas de décision de la COP aujourd’hui. Je ne vois pas comment cela pourrait arriver. En revanche, qu’il y ait un peu de mouvement oui. Mais on est encore loin du compte. Parce que pour nous, c’est un paquet global », a dit à l’AFP la ministre française interrogée à Belem, à la sortie d’une réunion de coordination avec ses homologues européens.
Le Brésil veut que sa COP, la première en Amazonie, soit un succès, et ses diplomates font désormais travailler les négociateurs nuit et jour dans l’espoir – jugé optimiste – d’un premier consensus dès mercredi en présence du président Lula, attendu dans la matinée.
La fin de la conférence climatique de l’ONU est prévue vendredi soir.
« Je suis plus optimiste aujourd’hui que je ne l’étais hier », a toutefois dit Mme Barbut, au sujet de l’hypothèse d’un accord ambitieux.
Une tentative assez avancée de compromis par la présidence brésilienne de la COP30 a été publiée mardi matin, et une autre est attendue mercredi.
Elle doit trancher entre des options extrêmes sur les engagements financiers des pays développés, les « mesures commerciales unilatérales » et la sortie des énergies fossiles.
S’agissant du financement des pays riches vers les pays vulnérables, les Européens ont répété mercredi leur refus catégorique d’aller plus loin: « Nous n’envisageons aucune augmentation du financement de l’adaptation », a dit Darragh O’Brien, ministre irlandais de l’Environnement.
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