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Du sable coloré à l’amiante cause la fermeture d’écoles en Australie et Nouvelle-Zélande

Posté le par AFP

Des dizaines d’écoles australiennes et néo-zélandaises ont fermé cette semaine après la découverte d’amiante dans des boîtes de sable coloré en Australie, selon les ministères de l’Education des deux pays.

Les écoles sont sommées de vérifier si elles utilisent ce type de sable, manipulé par les enfants lors d’activités artistiques.

Plus de 70 établissements ont d’abord fermé lundi en Australie après que des tests ont révélé la présence d’amiante chrysotile dans des lots de sable, selon le ministère australien.

En Nouvelle-Zélande, 40 écoles et garderies ont ensuite fermé mardi pour vérifier leurs propres stocks de sable coloré, a annoncé un porte-parole du ministère local.

Le pays commercialise le même produit « présumé importé de Chine » que son voisin australien, selon le régulateur de la sécurité au travail néo-zélandais, ajoutant que « l’ampleur du problème est inconnue à ce stade ».

L’amiante est une fibre minérale naturelle, autrefois très utilisée dans les travaux de construction pour sa résistance à la chaleur. Selon l’OMS, toutes les formes d’amiante sont cancérogènes pour l’être humain, et sont responsables de plus de 200.000 décès chaque année dans le monde.

Interrogée mardi sur cette affaire lors d’un point presse régulier, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a indiqué que Pékin avait « pris note des informations de presse ».

« Nous avons également constaté que des entreprises australiennes ont déclaré être en communication avec leurs fournisseurs afin de résoudre ce problème », a-t-elle souligné.

Le régulateur de la sécurité des produits en Australie estime que les risques présentés par ce sable coloré sont faibles, car les tests n’ont jusqu’à présent pas détecté de fibres respirables.

« La libération de fibres d’amiante respirables est peu probable dans son état actuel, sauf si le sable est traité par des moyens mécaniques tels que le broyage ou la pulvérisation », a-t-il indiqué.

« Le risque que l’amiante trouvé soit susceptible d’être aéroporté ou suffisamment fin pour être inhalé est faible », a-t-il souligné.

« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2025 Agence France-Presse. »

Posté le par AFP


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