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Nokia souhaite supprimer plus de 400 postes en France

Posté le par AFP

La branche française de l’équipementier finlandais de télécommunications Nokia a annoncé vendredi à ses salariés son souhait de supprimer jusqu’à 427 emplois, ont indiqué à l’AFP plusieurs sources syndicales.

La direction de l’entreprise avait présenté mercredi aux membres du CSE un projet de rupture conventionnelle collective.

Selon les représentants du personnel, la direction a déclaré qu’elle souhaitait supprimer 84 postes sur son site de Lannion (Côtes-d’Armor) et 343 postes sur ses sites de Paris-Saclay.

Au total, cette réduction d’effectifs concernerait plus de 18% des près de 2.300 salariés de Nokia en France. Elle toucherait « à peu près toutes les activités » du groupe dans l’Hexagone, a précisé à l’AFP Olivier Marcé, délégué syndical central CFE-CGC.

« On ne pensait pas que le chiffre serait si important’, a réagi une déléguée CFDT, en signalant que ces annonces s’inscrivent dans « un plan de réduction des coûts » déjà présenté par l’entreprise.

« C’est la mort à petit feu », a regretté un délégué syndical central CGT.

D’après les syndicats, la direction a indiqué qu’elle souhaitait clore les négociations le 19 décembre, et mettre en oeuvre les suppressions de poste au cours du premier semestre 2026.

Sollicitée par l’AFP, la direction de Nokia France n’avait pas réagi dans l’immédiat.

Dans toute rupture conventionnelle collective, « l’accord des syndicats est indispensable », ce qui peut « faire l’objet d’une négociation », a expliqué à l’AFP Raphaël Arbib, avocat au sein du cabinet AKA.

Interrogés, les trois principaux syndicats de l’entreprise ont dit ne pas avoir pris de décision sur la question.

Dans ce type de procédure, qui n’a pas à être justifiée par un motif économique, les départs sont par la suite organisés sur la base du volontariat.

Dans un communiqué publié jeudi, trois élus bretons ont regretté une annonce faite en CSE « sans le moindre échange préalable avec les élus locaux, alors même que des engagements avaient été pris sur le maintien, et même l’augmentation, de l’emploi en France ».

« Nous demandons donc à la direction nationale de Nokia de revoir ce plan », ont écrit Éric Bothorel, député des Côtes-d’Armor, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, et Erven Léon, vice-président à l’économie et l’emploi de Lannion-Trégor-Agglomération.

mng/vg/er

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