Le petit Larousse nous enseigne que la préhistoire s’étend sur presque tout le quaternaire jusqu’au début de l’âge des métaux. De la métallurgie, Rousseau dit qu’elle fut, avec l’agriculture, la cause de la civilisation et de la perte du genre humain. Plus spécifique, Diderot écrit dans l’Encyclopédie : « Métallurgie, c’est ainsi que l’on nomme la partie de la chimie qui s’occupe du traitement des métaux et des moyens de les séparer des substances avec lesquelles ils sont mêlés et combinés au sein de la terre, afin de leur donner l’état de pureté qui leur est nécessaire pour pouvoir servir aux différents usages de la vie ». Du métal, plusieurs dictionnaires donnent pour définition « corps simple doué d’un éclat particulier, appelé éclat métallique, conduisant bien la chaleur et l’électricité et qui possède en outre la propriété de donner, en se composant avec l’oxygène, un oxyde basique ».
Pendant longtemps, le développement de la métallurgie a eu pour objectif l’extraction de minerai et l’élaboration d’alliages en vue d’applications précises. À titre d’illustration, rappelons que l’imprimerie n’a pas été inventée par Gutenberg. Mais que celui-ci, issu d’une famille d’orfèvres, a élaboré l’alliage plomb-antimoine-étain, qui permit la réalisation pratique de la composition par caractères mobiles.