L’électrophorèse capillaire (EC) a été initialement développée pour l’analyse de protéines, de manière à proposer une méthode plus rapide et générant moins de déformations de bandes que l’électrophorèse classique. De nombreux problèmes liés à l’adsorption des protéines sur les capillaires de silice et à leur solubilité ont freiné au départ le développement de la technique dans le domaine de l’analyse des protéines et des macromolécules en général. Les progrès réalisés dans ce domaine ont été particulièrement importants. Par ailleurs, le champ d’application de l’EC s’est considérablement étendu, notamment à l’analyse des petites molécules, en mettant en œuvre les nombreux modes de séparation de cette technique. Ainsi, la technique couvre actuellement le domaine de l’analyse des petites molécules, neutres ou chargées, polaires ou apolaires, organiques ou inorganiques et celle des macromolécules biologiques (protéines, ADN, polysaccharides...). L’EC est un outil performant qui trouve notamment sa place aussi bien dans l’industrie pharmaceutique (analyse chirale, dosage et détermination de la pureté des principes actifs...) que dans les domaines de l’environnement et de l’agroalimentaire (analyse d’eaux, de boissons...).
Ce fascicule est le troisième volet de l’étude sur l’électrophorèse capillaire présentée dans ce traité et qui comprend :
Électrophorèse capillaire- Principe : Électrophorèse capillaire. Principe ;
Électrophorèse capillaire- Appareillage : Électrophorèse capillaire. Appareillage ;
[P 3 367] : Électrophorèse capillaire. Applications.
Pour un exposé sur la théorie générale de l’électrophorèse, le lecteur pourra consulter l’article Électrophorèse, référence [27], dans ce traité.