Mise à jour du texte de Georges SCHAAL (PCUK), paru en 1982 dans ce traité.
L’acide cyanhydrique est le produit de départ d’un certain nombre de synthèses organiques ou minérales, conduisant aux produits énumérés ci-après.
La demande ouest-européenne, totalisant 344 kt en 1991, se répartissait ainsi :
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cyanhydrine d’acétone126 kt / an,soit36,6 % ;
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chlorure de cyanuryle17 kt / an,soit5,0 % ;
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adiponitrile 85 kt / an,soit24,7 % ;
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méthionine 23 kt / an,soit6,7 % ;
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autres dérivés organiques22 kt / an,soit6,4 % ;
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dérivés minéraux (cyanures de sodium et autres)71 kt / an,soit20,6 %.
Parmi les autres dérivés organiques fabriqués à partir d’HCN, on peut citer surtout des séquestrants (NTA, EDTA), des accélérateurs pour caoutchouc, l’acide lactique, l’indigo, etc.
En 1991, la répartition de la consommation américaine, totalisant 315 kt, adiponitrile exclu, était légèrement différente :
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cyanhydrine d’acétone53,5% ;
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chlorure de cyanuryle5,5% ;
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séquestrants5% ;
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cyanure de sodium17,5% ;
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méthionine7% ;
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acide nitrilotriacétique et sels8% ;
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autres3,5%.