Le mot parquet prendrait son origine dans le « petit parc ». Dès le XIVe siècle, cet intitulé désignait un lieu de justice souvent provisoire, itinérant et parfois installé en extérieur. Par analogie, au XVIIe siècle, le terme parquet a été utilisé pour désigner le revêtement de sol en bois. À partir des XIV et XVe siècles la planche sans emboîtements devient une lame à rainures et languettes. Large, grossière, elle est fixée par le dessus au moyen de clous en fer forgé. Aux XVII et XVIIIe siècles, les manuels d'ébénisterie décrivent les premiers parquets : des parquets à compartiments, ou parquets à la française, composés de panneaux encadrés de frises cruciformes, ou à pointe diamant. Ils sont aujourd'hui appelés Versailles, Chantilly, Aremberg, Soubise, etc. Parmi eux, les premiers parquets à point de Hongrie comportent une lame longitudinale entre chaque travée, on leur donne le nom de Fougère. Ces parquets réservés à l'aristocratie portent le nom des châteaux où ils ont été créés. Cependant, il en existe de plus simples, en lames parallèles, appelés parquets à l'anglaise. À cette époque, toutes les essences de bois étaient exploitées comme le chêne, le châtaignier, le sapin, l'acacia, le peuplier, le frêne, l'érable, le hêtre, le merisier...
L'augmentation de la consommation du parquet démontre que ce produit présente de nombreux atouts et reste le revêtement privilégié à l'heure actuelle.
Simple et économique, la durée de vie d'un parquet traditionnel dépasse fréquemment les cent ans. De plus, le parquet est le seul revêtement de sol pouvant être rénové à neuf, plusieurs fois (par ponçage) pendant sa durée de vie. Par ailleurs, les réparations d'éléments endommagés pour des raisons accidentelles sont généralement possibles sans réaliser la réfection totale de la pièce. D'un entretien facile, le parquet bénéficie de certains types de finitions qui tiennent plusieurs années. Le parquet est résistant à l'usure. Certaines essences, donc certains types de parquets, offrent une résistance élevée à l'écrasement, au poinçonnement et à l'abrasion. En outre, la finition augmente la résistance à l'usure.
Faible conducteur thermique et climatiseur naturel, le parquet participe à l'équilibre hygrothermique dont le corps a besoin. Il est un élément de confort. Certains modes de pose apportent une souplesse au parquet pour ce qui concerne des salles spécifiques (sports...). Il n'accumule pas les poussières, cela limite les risques d'allergies, et ne provoque pas d'électricité statique.
Le parquet apporte une atmosphère chaleureuse. La variété des essences, la dimension et la disposition des éléments permettent d'obtenir de nombreuses solutions décoratives.
Au final, le parquet offre une composante humaine psychologiquement rassurante.