Présentation

Article

1 - PRÉAMBULE

2 - PROPRIÉTÉS DES COUCHES MINCES

3 - PROPRIÉTÉS DES NANOSTRUCTURES SIMPLES

Article de référence | Réf : E2150 v1

Propriétés des couches minces
Couches minces et nanostructures magnétiques (partie 1)

Auteur(s) : Olivier FRUCHART

Relu et validé le 15 janv. 2019

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Les couches minces, nanostructures et hétérostructures magnétiques présentent des comportements différents et des fonctionnalités nouvelles par rapport aux matériaux massifs : effets thermiques et anisotropie exaltés, apparition de domaines et de parois spécifiques, effets de magnétotransport géants, etc. Ces effets et leur mise en œuvre dans le domaine des nanostructures simples sont décrits avec des exemples d'intégration technologique dans les domaines de l’électronique et de la médecine : disques durs, capteurs de champ, traceurs, etc.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

Thin layers and magnetic nanostructures (part 1)

Thin layers, nanostructures and magnetic heterostructures present different behaviors and new functionalities in comparison to heavy-mass materials: heightened thermal effects and anisotropy, emergence of specific domains and walls, giant magneto transport effects, etc. These effects and their implementation in the field of simple nanostructures are presented with examples of technological integration in the domains of electronics and medicine: hard disks, field sensors, tracers, etc.

Auteur(s)

  • Olivier FRUCHART : Chargé de recherches au CNRS. Laboratoire Louis Néel, Grenoble

INTRODUCTION

Les couches minces, nanostructures et hétérostructures magnétiques présentent des comportements différents et des fonctionnalités nouvelles par rapport aux matériaux massifs : effets thermiques et anisotropie exaltés, apparition de domaines et de parois spécifiques, effets de magnétotransport géants, etc. Ces effets et leur mise en œuvre sont décrits dans les dossiers [E 2 150] et Couches minces et nanostructures magnétiques (partie 2), suivis d’exemples de leur intégration technologique dans les domaines de l’électronique et de la médecine : disques durs, capteurs de champ, traceurs, etc.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-e2150


Cet article fait partie de l’offre

Électronique

(242 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

2. Propriétés des couches minces

L’aimantation macroscopique d’un matériau magnétique résulte de moments magnétiques atomiques, qui s’ordonnent parallèlement (ferromagnétique F) ou antiparallèlement (antiferromagnétique AF en cas de compensation parfaite, ferrimagnétique en cas de moment résultant) au-dessous d’une température critique appelée température de Curie Tc pour F, de Néel TN pour AF. Au-dessous de Tc l’aimantation suit des directions privilégiées ; on parle d’anisotropie magnétique. Ces deux propriétés sont dites microscopiques, ou encore intrinsèques, car elles ne dépendent que de la structure atomique locale des composés utilisés. Elles sous-tendent les propriétés extrinsèques comme l’apparition de domaines et le renversement d’aimantation, présentés ensuite.

2.1 Propriétés microscopiques

HAUT DE PAGE

2.1.1 Température de Curie

Dans la théorie de champ moyen dite du champ moléculaire, Tc est proportionnel au nombre z0 d’atomes plus proches voisins [D 2 080] :

Tc = Kz0

Or dans une couche mince, le nombre moyen d’atomes plus proches voisins z(N) est inférieur à z0 en raison des atomes présents aux deux surfaces :

z(N) = z0 − 2(z0 − zs)/N

avec :

N
 : 
nombre...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Électronique

(242 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Propriétés des couches minces
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - AHARONI (A.) -   Introduction to the Theory of Ferromagnetism  -  . Oxford University Press (2000).

  • (2) - HUBERT (A.), SCHÄFER (R.) -   Magnetic domains. The analysis of magnetic microstructures  -  . Springer (1999).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Électronique

(242 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS