Définir des périodicités de vérification adaptées
Analyser les effets des défaillances des équipements de mesure

Les périodicités calendaires arbitraires ont été instituées par la métrologie légale qui a pour objectif de garantir la loyauté des échanges commerciaux. Les risques sont acceptés, mais ils doivent être identiques pour l’acheteur et pour le vendeur, partout sur le territoire. Dans ce cadre, une périodicité arbitraire se comprend. En cas de non-conformité (en faveur du client ou du vendeur), l’instrument est remis en état et il repart pour un cycle.

Dans le monde industriel, et comme cela a été évoqué dans l’étape « Estimer l’impact de la non-conformité sur les produits et/ou services », la problématique est différente. Le fournisseur doit garantir la fonctionnalité et pas uniquement la loyauté. De ce fait, les périodicités doivent être établies de telle sorte qu’elles soient un équilibre entre les coûts, directs et indirects, générés par la vérification et les risques que ladite vérification conduise à une non-conformité. Par ailleurs, la périodicité est logiquement fonction du « reste à vivre » de chaque instrument, l’étalonnage/vérification permettant parfois de l’évaluer (différence entre état actuel et EMT). Chaque instrument étant différent, leur périodicité devrait également être différente. Les automobilistes ne font pas tous leur révision à la même fréquence (tous les ans), mais bien en fonction du nombre de kilomètres parcourus depuis la précédente…

Le fascicule de documentation AFNOR FD X07-014 « Métrologie – Optimisation des intervalles de confirmation métrologique des équipements de mesure »propose trois méthodes pour déterminer des périodicités adaptées à chaque instrument. Il n’est pas possible de les développer dans cette fiche, mais ces stratégies sont importantes à connaître pour éviter de se mettre dans des situations qui peuvent être compliquées.