Traditionnellement, et malgré une tendance qui s’est développée au cours de la deuxième moitié du XX e siècle en faveur de la voie humide, la voie sèche continue à occuper une place prépondérante, car il existe une difficulté d’attaquer par voie chimique certaines espèces minérales. Cela est le cas par exemple de la chalcopyrite, le minerai de cuivre le plus répandu. De grandes innovations technologiques ont été apportées à la pyrométallurgie, notamment pour satisfaire les législations antipollution tout en maîtrisant les coûts de production.
L’usage du cuivre comme conducteur électrique et son aptitude à être tréfilé exigent un métal de haute pureté. Le cuivre blister, après avoir été affiné au feu et coulé en anodes, subit un raffinage électrolytique. Celui-ci consiste à oxyder les anodes, sous l’effet d’un courant électrique, pour libérer les ions Cu 2+ qui vont se déposer sélectivement sur les cathodes, alors que les impuretés se partagent entre l’électrolyte et les boues anodiques.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
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Cuivre : ressources, procédés et produits Cuivre : ressources, procédés et produits ;
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Pyrométallurgie et électroraffinage du cuivre Pyrométallurgie et électroraffinage du cuivre (le présent article) ;
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Hydrométallurgie du cuivre Hydrométallurgie du cuivre ;
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Recyclage du cuivre et environnement Recyclage du cuivre et environnement ;
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Métallurgie du cuivre.