Le nickelage chimique est un procédé permettant de déposer un alliage de nickel à partir d’une solution aqueuse, sans utiliser un courant électrique. Il est donc fondamentalement différent du nickelage électrolytique qui, lui, utilise une source de courant continu pour réduire les ions nickel de la solution en nickel métal qui se dépose sur le substrat.
C’est un processus chimique de réduction des ions nickel en nickel métal.
L’agent réducteur le plus utilisé est l’hypophosphite de sodium. On peut aussi employer (mais plus rarement) le borohydrure de sodium ou le diméthylamine borane. L’hypophosphite étant utilisé dans plus de 99 % des cas, c’est à cet agent réducteur que nous ferons référence tout au long de cet article.
Nous n’avons pas l’intention ici d’étudier en détail les différents procédés de nickelage chimique existants, dont nous rappellerons simplement le principe, mais plutôt d’étudier quelques-unes des propriétés spécifiques du nickel chimique, telles que uniformité d’épaisseur, dureté, résistance à la corrosion, magnétisme, qui ont conduit à l’utiliser dans des industries nombreuses et variées.
Ces applications seront présentées dans l’article suivant Dépôts de nickel chimique- Applications.
Nota :
Pour une revue plus complète concernant le nickelage chimique, le lecteur se reportera à l’article Nickelage chimique dans ce traité (référence [44]).