L’accréditation : conseils et erreurs à éviter pour l’obtenir

La première question à se poser avant la mise en œuvre d’une démarche d’accréditation est : « Pourquoi se faire accréditer ? ». Les réponses à cette question sont très nombreuses, en voici quelques exemples :

• faire reconnaître sa compétence par un organisme tierce partie ;
• obtenir des agréments ministériels ;
• avoir une reconnaissance internationale pour obtenir de nouveaux marchés ;
• démontrer la compétence et l’impartialité d’un laboratoire interne ;
• répondre à une demande client,
• se démarquer de la concurrence.

Toutes ces réponses, et bien d’autres encore, sont bonnes : la mise en œuvre d’une démarche d’accréditation est longue, coûteuse et parfois très « réorganisatrice ». Elle doit donc répondre à un besoin clairement explicité par la direction. C’est le but du Système de management de la qualité. Ce but doit d’ailleurs être clairement énoncé dans la déclaration de politique qualité.

Une fois que l’on sait pourquoi se faire accréditer, il est beaucoup plus simple de savoir sur quoi. En effet, l’accréditation d’un laboratoire est la reconnaissance de sa compétence pour réaliser certains essais, analyses ou étalonnages. Contrairement à la certification, il n’y a donc pas d’obligation de se faire accréditer sur l’ensemble des activités que le laboratoire réalise. Il peut parfois être plus aisé de commencer en limitant la démarche d’accréditation à quelques essais, analyses ou étalonnages que le laboratoire souhaite valoriser par l’accréditation afin de lui permettre de se sensibiliser à cette nouvelle démarche et ainsi de mieux l’appréhender. C’est ce que l’on appellera, dans la suite de cette fiche, la portée d’accréditation.