JO-2024 de Paris: le centre des bagages des athlètes prend forme à l'aéroport

Plus grand qu’un terrain de football, il ne servira que six jours mais jouera un rôle crucial: l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle a présenté mardi son futur centre de traitement des bagages des athlètes, l’un de ses investissements pour les JO de Paris cet été.

Au bout d’un parking au coeur de cette zone aéroportuaire située au nord-est de Paris, 145 personnes travailleront aux heures de pointe dans cette « usine à bagages » de 8.000 m2.

En zone sécurisée, des scanners d’inspection sont prêts à avaler des milliers de valises, mais aussi et surtout des bagages spécifiques aux épreuves sportives.

Dans cette installation et une autre à l’aéroport de Paris-Orly, plus petite, transiteront en effet une grande partie des 47.000 équipements apportés par les athlètes, dont 17.000 « hors format », comme des kayaks, des vélos ou des perches, sans oublier les fauteuils roulants des sportifs des Jeux paralympiques.

« Nos infrastructures classiques sont dimensionnées pour gérer un peu de ces équipements, mais pas en très grande quantité », a souligné Renaud Duplay, du Groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, pour justifier la construction de cette structure spéciale.

A leur arrivée, les athlètes et leurs bagages transiteront par les circuits classiques et au départ, les « usines à bagages » se mettront en branle. Entre le village et Roissy, les bagages voyageront en camion scellé.

Roissy et Orly constituent les principales portes d’entrée en France, première destination touristique mondiale, avec respectivement 200.000 et 100.000 passagers par jour en moyenne en plein été.

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