Taïwan prévoit de continuer à produire sur son sol les puces les « plus avancées » de la planète et de rester « indispensable » à l’industrie mondiale des semi-conducteurs, a déclaré un ministre taïwanais à l’AFP, alors que Pékin accroît sa pression sur l’île.
« Nous allons essayer de maintenir les technologies les plus avancées à Taïwan, et de nous assurer que Taïwan continue à jouer un rôle indispensable dans l’écosystème des semi-conducteurs », a déclaré l’un des ministres adjoints des Affaires étrangères de Taïwan, François Chih-chung Wu, au cours d’un entretien avec l’AFP mercredi.
« Je pense que c’est la même logique pour chaque pays, même pour les pays qui ne sont pas dans une situation géopolitique aussi compliquée », a-t-il ajouté.
L’île fabrique plus de la moitié des puces au niveau mondial, et presque la totalité des plus avancées, que l’on retrouve aussi bien dans les smartphones que les centres de données nécessaires à l’intelligence artificielle (IA).
Cette domination de Taïwan est considérée comme un « bouclier de silicium » pour la sécurité de l’île. Celui-ci la protégerait d’un blocus ou d’une invasion par la Chine communiste – qui considère l’île comme une partie de son territoire – et inciterait les Etats-Unis à la défendre.
Mais la menace d’une attaque par Pékin inquiète, en raison des retombées qu’elle pourrait avoir sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. De quoi pousser les pays grands pays clients, notamment en Europe et aux Etats-Unis, à encourager activement ces dernières années un développement de la production hors de l’île.
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