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Article

1 - UTILITÉ DES NORMES STRUCTURALES

2 - PLACE DES EUROCODES DANS LA NORMALISATION EUROPÉENNE

3 - CONTENU DES EUROCODES

4 - FONDEMENT DES EUROCODES

5 - FORMAT DE VÉRIFICATION DES CONSTRUCTIONS SELON LA MÉTHODE SEMI-PROBABILISTE

6 - APPLICATION NATIONALE DES EUROCODES

7 - CONCLUSION

8 - ANNEXE : NOTIONS DE THÉORIE DE LA FIABILITÉ. BASES DU SEMI-PROBABILISME

| Réf : C60 v4

Fondement des Eurocodes
Eurocodes - Codes européens de conception des constructions

Auteur(s) : Philippe BISCH, Jean‐Armand CALGARO

Date de publication : 10 févr. 2004

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Auteur(s)

  • Philippe BISCH : Professeur à l’École nationale des ponts et chaussées - Directeur technique de Séchaud et Metz

  • Jean‐Armand CALGARO : Ingénieur général des Ponts et Chaussées - Affecté au Conseil général des Ponts et Chaussées - « Affaires Scientifiques et techniques »

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INTRODUCTION

La directive européenne « Produits de construction » de 1989 comporte des exigences relatives à la résistance mécanique, à la stabilité et à la résistance au feu des constructions. Les règles techniques unifiées au niveau européen permettant d’assurer le respect de ces exigences sont les Eurocodes structuraux. Il s’agit d’un ensemble d’une soixantaine de normes regroupées en dix Eurocodes donnant les bases de calcul et de conception des structures et des matériaux les constituant. Leur respect permet de déclarer la conformité des constructions et des produits et de leur appliquer le marquage CE.

La méthode utilisée pour démontrer la fiabilité (notamment la sécurité) des structures est la méthode dite semi-probabiliste introduisant des coefficients partiels affectant les actions, les propriétés des matériaux et couvrant les imperfections des modèles de calcul. La vérification consiste à analyser les modes de défaillance de la structure associés à des états limites, pour des combinaisons d’actions pouvant raisonnablement se produire simultanément.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v4-c60


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4. Fondement des Eurocodes

4.1 Évolution des concepts relatifs à la sécurité des constructions

  • Jusqu’au XIXe siècle, toutes les constructions ont été conçues et exécutées en grande partie de manière empirique : leur sécurité dépendait de l’expérience et de l’intuition des constructeurs. L’invention de la construction métallique entraîna la naissance de la résistance des matériaux, substituant aux méthodes de calcul anciennes des modes de raisonnement rationnels. Le principe de sécurité adopté d’emblée consistait à s’assurer que les contraintes maximales (σ ) dans la partie la plus critique de la construction restaient inférieures à une contrainte, dite admissible (σ adm), obtenue en divisant la contrainte de ruine (σr ) du matériau par un coefficient de sécurité (K ) fixé de façon conventionnelle :

    ( 1 )

    Cette façon de considérer la sécurité a duré pendant près d’un siècle : les progrès accomplis dans la connaissance du fonctionnement mécanique des structures et des charges appliquées, dans le contrôle des résistances et dans la régularité de production des matériaux ont seulement permis de diminuer et de diversifier le coefficient de sécurité K au fil des décennies, sans que la sécurité des ouvrages soit menacée.

    Puis cette façon de considérer la sécurité s’est peu à peu révélée insuffisante pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, la résistance à la rupture d’un matériau n’est pas forcément la grandeur la plus significative. Elle l’est pour un matériau à comportement de type fragile comme la fonte (c’est-à-dire un matériau dont le diagramme effort-déformation ne présente pas de palier d’écoulement plastique et de zone d’écrouissage) mais elle ne l’est pas pour des matériaux ductiles comme l’acier doux, l’aluminium ou le cuivre recuit, pour lesquels l’atteinte de la limite de résistance s’accompagne de grandes déformations qui peuvent être...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - TURKSTRA (C.J.) -   Theory and structural design decision.  -  Solid Mechanics Study Nr. 2 – Université Waterloo Ontario. Canada (1972).

  • (2) - FERRY-BORGES (J.), CASTANHETA (M.) -   Structural safety.  -  Laboratorio Nacional de Engenheria Civil, Lisbon (1972).

  • (3) - Commission Européenne, Direction Générale Entreprises -   Guidance paper L : application and use of Eurocodes.  -  Version de novembre 2003.

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CORNELL (A.C.) -   A Probability Based Structural Code  -  – Journal ACI no 1, Proceedings V66 (1969).

  • (2) - HASOFER (A.M.), LIND (N.C.) -   Exact and invariant second moment code format  -  . Journ. Eng. Mechanics Div., vol 100 : 111-121 (1974).

  • (3) - DER KIUREGHIAN (A.) -   Reliability Analysis under Stochastic Loads  -  . J. Struct. Div. ASCE 106 (ST2), pp. 411-429 (1980).

  • (4) - TICHY (M.) -   The science of structural actions  -  . In Proc. of 4th ICASP, Eds. G. Augusti et al., pp. 295-321, Pitagora (1983).

  • (5) -   *  -  Actes des Journées de Mécanique Aléatoire appliquée à la Construction, 12-14 juin, AFREM, Paris (1984).

  • (6) - AUGUSTI (G.), BARATTA (A.), CASCIATI (F.) -   Probabilistic methods in structural engineering  -  . Chapman & Hall (1984).

  • ...

1 Organismes

HAUT DE PAGE

1.1 Organismes français

Association française de normalisation AFNOR http://afnor.fr

HAUT DE PAGE

1.2 Organismes internationaux

Union européenne UE http://europe.eu.int

Convention européenne de la construction métallique CECM

The Joint Committee on Structural Safety JCSS

International Association for Bridges and Structural Engineering IABSE http://www.iabse.org

Fédération internationale du béton FIB http://fib.epfl.ch

HAUT DE PAGE

2 Normalisation et réglementation

ISO 2394:1998 (juin 1998), Principes généraux de la fiabilité des constructions

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2.1 Liste des Eurocodes EN (Tableau 1)

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