Les audits de systèmes de management font partie intégrante du pilotage, de la gouvernance d’un organisme.
Qu’ils soient qualifiés d’audits internes, d’audits externes, d’audits simples, de seconde partie ou encore de tierce partie, ils permettent à la direction, à son plus haut niveau, d’obtenir des éléments essentiels sur « l’état de santé » des différents systèmes de management en place au sein de leur organisme.
La réalisation d’audit de systèmes de management nécessite l’implication de plusieurs parties prenantes ; une équipe d’audit (responsable d’audit et auditeurs), des audités mais également peuvent être présents des experts techniques, des observateurs, des guides...
Chacune de ces parties prenantes a un rôle bien défini et certaines limites ne doivent pas être franchies afin que l’exercice garde tout son intérêt.
Un audit de système de management a ses limites qu’il convient bien évidemment de situer afin de ne pas les dépasser.
Il est nécessaire de se rappeler que la mise en œuvre d’un système de management est une démarche volontaire et qu’il convient, à ce titre, de ne pas transformer l’audit du système de management en inquisition, ni à l’extrême de ne pas en faire une simple visite de courtoisie.
L’exercice n’est donc pas simple et sa pratique nécessite l’appropriation d’outils de base que les acteurs en présence se doivent de connaître.
Les audits de systèmes de management sont actuellement en totale évolution du fait de la multiplicité des référentiels de systèmes de management et des changements culturels et technologiques.