Si l’on se place dans une approche environnementale globale : l’impact sur la santé humaine et sur les écosystèmes, l’effet de serre et le réchauffement de la planète, la production anarchique d’ozone dans les villes, les nuisances olfactives... sont autant de bonnes raisons pour limiter drastiquement les émissions gazeuses chargées en polluants comme par exemple, les poussières, les composés soufrés, azotés, le dioxyde de carbone ou encore les composés organiques volatils. La communauté internationale s’est mobilisée pour lutter contre l’augmentation des émissions anthropiques de gaz à effet de serre au travers de la convention signée en juin 1992 à Rio. Des conférences internationales se sont tenues depuis, avec plus ou moins de succès, à Kyoto ou encore New York, en particulier sur la problématique de la pollution atmosphérique. Sur un plan réglementaire, les conséquences pratiques des directives européennes sont la promulgation en France de divers arrêtés réglementant pour certains secteurs industriels les niveaux d’émissions des polluants. Ainsi, on peut citer les arrêtés du 2 février 1998 et du 29 mai 2000 complétés par des arrêtés par branches d’activités. Ces quelques points abordés tentent de montrer la nécessité et/ou l’obligation de réduire les charges polluantes émises dans l’atmosphère du fait des fumées. Il existe des procédés susceptibles de répondre aux contrôles et à la réduction de ces émissions polluantes et de ces nuisances.
Ce dossier a pour objectif de définir qualitativement et quantitativement les polluants émis dans les fumées, d’introduire les textes réglementaires dans le domaine du contrôle des pollutions, de présenter les méthodes d’analyse des divers composés indésirables et enfin de proposer les traitements disponibles pour l’épuration des fumées.