AVERTISSEMENT : cet article ne se substitue pas à la réglementation en vigueur et n’engage que son auteur.
Avant 1970, tout ce qui touchait à la cryptologie était interdit. On peut dire qu’aujourd’hui beaucoup de choses sont autorisées à condition de respecter les règles. En effet, la réglementation sur la fourniture, l’utilisation, l’importation ou l’exportation des moyens de cryptologie présente un caractère obligatoire. Si l’on ne se plie pas à cette réglementation, on risque des sanctions.
Pour la signature électronique, la problématique est différente. Celle-ci offre des possibilités nouvelles pour conclure des contrats. Auparavant, seul un écrit sur support papier prouvait que le contrat avait été conclu entre deux personnes.
Depuis la loi no 2000-230 du 13/03/2000 modifiant l’article 1316 du Code civil, un contrat sur support électronique a la même valeur que s’il avait été conclu sur papier. Il s’agit donc de donner une valeur juridique à des systèmes fondés sur l’utilisation de procédés cryptographiques et non plus de les encadrer.
Avant d’examiner quelles sont les conditions nécessaires pour que la signature électronique soit reconnue comme valable devant les juges, il faudra étudier quelles sont les règles qui régissent l’utilisation et les échanges de moyens de cryptologie.
Pour toutes les notions de cryptographie et de services de sécurité, le lecteur se reportera à l’article Cryptographie appliquée Cryptographie appliquée.