La première partie de cet article est consacrée aux ciments, la seconde aux enduits à base de liants hydrauliques.
Le ciment est une matière inorganique finement moulue qui traverse des phases successives d’évolution. Gâché avec de l’eau, ce mélange forme une pâte qui durcit par suite de réactions et processus d’hydratation et conserve ensuite sa résistance et sa stabilité, même sous l’eau.
Après présentation des documents de référence, normes et glossaire autour du ciment, sont présentés les multiples constituants du ciment, dont les compositions varient. Chaque ciment est ainsi défini et identifié par son type, sa classe de résistance, à court terme ou à 28 jours, et doit répondre à des exigences chimiques. Les étapes de fabrication du ciment consistent en des transformations chimiques et cristallines importantes. La préparation de la matière première fait l’objet d’ajout de correctifs comme la bauxite et l’oxyde de fer. Quant au clinker, il reçoit des constituants éventuels comme le laitier ou les cendres volantes. L’industrie cimentière propose une gamme étendue de ciments aux caractéristiques de résistance, nature et vitesse de prise très variées.
Les enduits extérieurs hydrauliques sont classés en trois types : les enduits appliqués directement sur maçonneries brutes (mortier, traditionnels ou monocouches), les enduits décoratifs et les revêtements d’imperméabilité. Leurs fonctions imposent des propriétés d’adhérence au support, de compatibilité, de résistance à la fissuration et aux sollicitations. Les choix du liant, de la chaux, du sable et du dosage impactent fortement la qualité finale de l’enduit, mais son exécution et ses conditions d’application également.