Les ouvrages en bois, par leur esthétique naturelle, connaissent actuellement en France un essor croissant dans le domaine de la construction. Cela se traduit par une forte pression dans la demande privée de maisons individuelles, et suscite un intérêt certain de la part des donneurs d’ordre en équipements publics, bâtiments collectifs et ouvrages de génie civil. Encore faut-il – tant du côté des demandeurs, que de celui des entreprises de la filière du bois – que soient disponibles des connaissances indispensables et actualisées, afin de pouvoir formuler des objectifs pragmatiques de manière judicieuse et optimisée.
Aujourd’hui, en matière de construction employant les bois traditionnels, et autres matériaux innovants dérivés du bois, la caractérisation des produits et le contrôle des performances intrinsèques, sont de plus en plus largement couverts par la normalisation européenne, améliorant ainsi la fiabilité de la qualité.
Dans ce contexte, la conception des structures en bois et l’évaluation de leurs performances, sont dorénavant régies par l’Eurocode 5 (normes NF EN 1995), des règles de calcul fondées sur le concept des états-limites. Le changement de référentiels, par leur démarche originale, permet d’appréhender plus rationnellement, la sécurité, la prise en compte des influences des majeurs facteurs de solidité et de pérennité des structures en bois.
Tout cela suscite l’intérêt d’une remise à jour des informations sur le sujet. C’est l’objet de la rédaction de cet article.