Bibliographie & annexes
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Auteur(s)
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Claude SAINT MARTIN : Ingénieur Bâtiment Ville de Paris
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Lire l’articleINTRODUCTION
Depuis plusieurs décennies, le monde du bâtiment a pris un nouvel essor, et celui-ci lui permet actuellement de poursuivre assez régulièrement sa croissance.
À présent, il ne convient plus de construire à cadence forcée comme l'exigeaient les destructions et l'abandon des immeubles après la dernière guerre. L'accent est mis maintenant sur l'entretien et la réhabilitation des immeubles anciens, et notamment sur l'amélioration de leur confort et de leur sécurité.
Une bonne gestion passe évidemment par une bonne maintenance du patrimoine existant. À l'inverse, le manque d'entretien entraîne assez rapidement l'insalubrité et la déchéance du bâti jusqu'à sa ruine, en passant par le taudis.
Pour faire face à ces exigences, le monde du bâtiment s'est adapté et a modifié ses structures. C'est ainsi qu'il existe actuellement deux entités bien distinctes concernant les travaux de bâtiment :
-
les travaux neufs ;
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les travaux d'entretien - réhabilitation, ainsi que ceux de réparation suite à une défaillance ou à un sinistre.
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Travaux neufs – travaux d'entretien2. Évolution
La réhabilitation des immeubles anciens a réellement commencé après les chocs pétroliers de 1973 et de 1978. Pour faire des économies d'énergie, selon le slogan « on a pas de pétrole, mais on a des idées », il fallait « habiller » les façades des immeubles avec des isolants thermiques, poser des fenêtres à double vitrage, isoler les combles et les terrasses, et transformer les chaufferies au fuel, etc.
Par la suite, il s'est avéré indispensable d'affecter d'importants crédits pour la réfection complète des logements, des parties communes, des voiries, des espaces verts ou des immeubles recevant du public (ERP). À ce moment, les pouvoirs publics comprirent que démolir et reconstruire était plus onéreux que réhabiliter en apportant le confort et la sécurité à des immeubles anciens possédant une structure saine et robuste.
Des incitations fiscales et des primes sont proposées depuis cette époque aux propriétaires – bailleurs. Il y a notamment les primes de l'ANAH (Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat) pour le secteur privé, et les PALULOS (Prime d'aide aux logements à usage locatif et à occupation sociale) pour le secteur public. Par ailleurs, les propriétaires occupants bénéficient d'allègements fiscaux.
Dans le monde du bâtiment une prise de conscience se développa qui aboutit, grâce aux financements, à des restaurations d'immeubles de toutes époques et de toutes natures. Ce mouvement conduisit les industriels à mettre sur le marché des produits innovants et de nouveaux systèmes destinés à la réhabilitation lourde ou légère.
Ce mouvement explique donc le développement rapide et constant du chiffre d'affaire des entreprises qui maîtrisent parfaitement leur secteur de réhabilitation - entretien. À ce sujet, la revue « La Conjoncture » de la FFB, prévoit ainsi pour 2007 : une « croissance encore élevée du volume des travaux d'entretien ».
Dans le domaine du bâtiment, la pathologie n'est certes pas une science nouvelle, mais elle a bien logiquement pris de l'ampleur en même temps que le développement des travaux d'entretien - réhabilitation. C'est la raison pour laquelle la pathologie qui étudie les maladies, leurs causes et leurs symptômes, sera développée dans la présente rubrique dédiée à la réhabilitation de la construction.
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Évolution
ANNEXES
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FFB (Fédération française du bâtiment) http://ffbatiment.fr
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ANAH (Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat) http://www.anah.fr
Les travaux d'entretien sont en progression continue depuis 1985 (figure ).
En 2004, le chiffre d'affaire du neuf était d'environ 46 milliards d'euros H.T., et celui de l'amélioration/entretien de 52 milliards d'euros H.T., soit un total de 98 milliards d'euros H.T. (chiffres de juin 2005 publiés par le FFB).
En 2006, le chiffre d'affaire du neuf était d'environ 58 milliards d'euros H.T., et celui de l'amélioration/entretien de 59 milliards d'euros H.T., soit un total de 117 milliards d'euros H.T. (chiffres de juin 2007 publiés par la FFB) (cf. Figure ).
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