Mise en œuvre d’une toiture végétalisée
Toitures végétalisées - Mise en œuvre et entretien

1.1 Complexe isolation-étanchéité

Le complexe isolation-étanchéité, permettant à la fois d’isoler thermiquement la toiture, de la protéger des intempéries et des diverses sollicitations climatiques, et de créer une couche résistante à la pénétration racinaire, doit pouvoir aussi résister aux efforts dus à la dépression du vent, quel que soit le taux de couverture de la végétalisation.

Sa mise en œuvre peut s’effectuer en adhérence totale, en semi-indépendance, en indépendance, ou fixé mécaniquement, en fonction de la destination de la terrasse (accessible, non accessible, jardin...), de l’élément porteur (bois, béton, acier...), de la pente de la toiture, du type d’isolant... Elle doit être conforme au document de référence concerné (Avis Technique, Document Technique d’Application, Atex, Cahier des Clauses Techniques).

La pose d’un revêtement d’étanchéité en semi-indépendance (figure 1) est une technique permettant une désolidarisation partielle du revêtement vis-à-vis de son support, afin d’absorber les contraintes dues aux déformations de ce dernier.

La pose d’un revêtement d’étanchéité ne peut se faire en indépendance, c’est-à-dire sur une couche entre l’étanchéité et son support pour empêcher l’adhérence, que si le revêtement est à base d’asphalte, ou si la pose est prévue sur un élément porteur maçonné de pente inférieure à 5 %, et si le document technique de référence l’autorise.

Les différentes couches (drainante, filtrante et substrat) doivent être mises en œuvre dès la fin des travaux d’étanchéité. En amont, il faut vérifier que la charge des engins de manutention, nécessaire pour la mise en œuvre des différents éléments, est compatible avec la résistance du support et du complexe isolation-étanchéité, notamment sur un élément porteur en tôles d’acier nervurées, en bois ou panneaux dérivés du bois.

1.2 Zone stérile

Une zone qualifiée de...