Une construction métallique, pour se montrer sécuritaire, doit répondre à quelques principes techniques parmi lesquels :
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satisfaire aux ELS (États limites de service) en restant élastique ;
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anticiper les ELU (États limites ultimes) grâce à une marge de sécurité satisfaisante avant la ruine.
Pour ce faire, il faut à la fois tenir compte de la résistance et de la déformabilité de l’acier soumis aux phénomènes de traction, cisaillement, et contraintes diverses, aussi bien directes (comme la neige ou le vent,…), indirectes (type : variations de températures,…), qu’exceptionnelles (à l’instar d’un séisme ou autre catastrophe naturelle).
L’article donne un ensemble d’équations pour le calcul des prises en compte d’une ou plusieurs actions combinées et des efforts appliqués, y compris les actions climatiques extrêmes.
L’auteur aborde aussi les risques liés aux phases de montage des ossatures en acier. Étaiements, haubanages, ancrages et/ou contreventements provisoires s’avèrent alors nécessaires pour garantir une sécurité optimale.