Avant de choisir le mode de chauffage pour son habitation, de comparer les solutions existantes, offrons-nous une petite digression en débutant par une approche un peu plus large et dans un premier temps moins technique. Le chauffage est avant tout une nécessité physiologique, car notre corps doit se maintenir à une température constante. Cet état est possible grâce à la production d’une chaleur interne et à des processus d’échanges avec le milieu ambiant. Au final, nous en percevons une sensation ou non de confort, une notion dont la part de subjectivité est évidente.
Pour dresser le bilan thermique d’un organisme, il faut prendre en compte les échanges physiques par conduction avec les matériaux, par rayonnement avec l’air, et par convection avec les surfaces. Ensuite, les phénomènes de respiration, perspiration et transpiration, et bien sûr le métabolisme, sont des flux produits par le corps en interne, conduisant à des pertes d’énergie. Tous les éléments des équations thermiques, ceux liés à la personne et ceux liés à l’environnement, se quantifient, voire se mesurent, et permettent ainsi d’appréhender plus concrètement la notion de chauffage dans l’habitat.
Les échanges thermiques dans une construction dépendent des températures extérieures, qui sont fonction de la période de l’année, de la zone climatique, mais également de l’exposition des façades. Divisé, central, mixte, urbain, utilisant eau chaude sous basse pression, électricité ou fluide caloporteur, chaque type de chauffage possède avantages et inconvénients, ce qui les rend parfois difficiles à départager.