L'ensemble des postes à haute et très haute tensions fait l'objet de plusieurs dossiers :
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« Rôle et structure » ;
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« Dispositions constructives » ;
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« Construction et équipements » ;
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« Installations de conduite et de contrôle » ;
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« Postes sous enveloppe métallique (PSEM) » ;
Dans les postes électriques haute et très haute tensions, dénommés poste HTB, du réseau électrique français, depuis une trentaine d'années, les installations de contrôle et de conduite ont subi de nombreuses évolutions, en particulier deux changements majeurs de technologies.
En plus de la description des principes de conception génériques, ce dossier fait un historique de ces évolutions depuis le premier palier de contrôle-commande électromécanique, puis décrit de manière détaillée les paliers de contrôle-commande statique (le plus répandu dans les installations existantes) et numérique (qui constitue aujourd'hui le standard de l'offre des fournisseurs).
Une ancienne norme utilisait les appellations THT (400, 225 et 150 kV), HT (90, 63 kV) et MT (20 kV), que l'on peut encore trouver dans certains textes.
Aujourd'hui, l'UTE C18-510 définit la gamme de tensions électriques rencontrées sur les réseaux comme suit :
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HT, décliné en HTB (tensions supérieures à 50 000 V (ou 50 kV) alternatifs) et HTA (tensions comprises entre 50 000 et 1 000 V alternatifs) ;
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BT : tension inférieure à 1 000 V alternatifs.
On trouve sur le réseau de transport d'électricité français des installations de niveau HTB3 (400 kV), HTB2 (225 ou 150 kV) et HTB1 (90 ou 63 kV).
Le niveau de tension HTA (typiquement 20 kV) est réservé aux réseaux de distribution électrique, qui ne font pas l'objet de ce dossier.
Le domaine de tension BT cité dans ce dossier intègre exclusivement les circuits de contrôle-commande des postes HTB.