Éviter les échantillonnages pièges
Produire, fournir et gérer l’échantillonnage à destination des prospects

Cas n° 1 : Ce cas est arrivé chez un fabricant de mélanges-maîtres de pigments.

Un client potentiel (ou, tout au moins, se faisant passer pour tel) téléphone afin d’obtenir des renseignements techniques sur l’utilisation de tels mélanges. Dans la conversation, il suggère qu’il est en phase de création d’une importante usine d’impression textile et que, de ce fait, il va devoir choisir un fournisseur exclusif de matières pigmentées. Il aurait donc besoin, pour évaluer les performances, d’un échantillonnage complet de la gamme.

Beau parleur, il a su convaincre, d’autant plus que ses connaissances dans le domaine se révélaient sérieuses et conséquentes. Il bénéficie alors d’un envoi, à titre gracieux, d’un kilo de chacune de la vingtaine de teintes.

On s’apercevra, par la suite, que de telles demandes avaient aussi été faites à l’ensemble des producteurs de tels produits et que l’important industriel en devenir avait installé, dans son sous-sol, une petite paillasse où il confectionnait de petit ensembles (tee-shirt, pochoir et petit pot de pâte colorée) destinés à des adolescents désireux de confectionner leur propre signe de reconnaissance. Les pâtes reçues à titre gracieux étaient diluées à moins de 1 % de concentration et avaient permis à l’acquéreur de vivre très correctement durant plus d’une année !

Sans aller jusqu’au qualificatif d’escroquerie, on dira qu’il y a, au moins, manque de transparence et indélicatesse.

Cas n° 2 : Cet exemple est typiquement ce qui arrive avec ce qu’on peut...