Article de référence | Réf : M3525 v1

Sablage ‐ Grenaillage
Parachèvement. Finition

Auteur(s) : Pierre CUÉNIN

Date de publication : 10 juin 1997

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Auteur(s)

  • Pierre CUÉNIN : Ingénieur Arts et Métiers - Ancien directeur Méthodes centrales fonderie‐modelage Renault - Ancien président‐directeur général de la Société bretonne de fonderie et de mécanique (SBFM) - Ancien administrateur délégué Fonderie du Poitou (FdP)

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INTRODUCTION

Après les deux opérations principales du cycle de fabrication d’une pièce de fonderie :

  • le moulage‐noyautage qui donnera les formes de la pièce ;

  • la production de l’alliage liquide et la coulée dans le moule qui créera effectivement la pièce ;

  • le processus industriel n’est pas encore terminé.

Les moules coulés et refroidis doivent être décochés.

Les pièces, extraites du sable, finissent leur refroidissement à l’air libre. Puis elles sont nettoyées pour enlever tout le sable brûlé : les masselottes, bavures, jets et attaques de coulée sont cassés, meulés, découpés au chalumeau ou à la presse.

Les pièces subiront éventuellement des traitements thermiques et ensuite des opérations de contrôle pour s’assurer de leur qualité et de leur conformité aux cahiers des charges.

Dans certains cas, on appliquera aux pièces des traitements de surface pour améliorer leurs caractéristiques mécaniques, leur présentation ou pour les protéger de l’oxydation avant stockage et livraison.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m3525


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2. Sablage ‐ Grenaillage

Malgré leur passage sur les grilles et dans les tonneaux de décochage, les pièces doivent encore être nettoyées pour que leur surface soit complètement débarrassée du sable qui peut encore y adhérer. Cette opération peut se faire par sablage ou par grenaillage.

2.1 Sablage

À l’aide d’un jet d’air comprimé, on projette du sable en général extrasiliceux sur la surface des pièces qui sont donc nettoyées mécaniquement. Cette opération se fait en cabine :

  • soit manuellement pour les grosses pièces, l’ouvrier muni d’une lance étant protégé par un scaphandre ;

  • soit mécaniquement avec des lances qui projettent le sable sur la pièce, elle‐même montée sur un plateau pivotant.

D’autres systèmes, destinés à éviter ce sablage, sont également employés ; par exemple, le débourrage par des jets d’eau sous haute pression ou le sablage doux (noyaux de fruits concassés par exemple) pour les pièces en alliages légers.

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2.2 Grenaillage

Les pièces subissent l’action de grenaille d’acier (fil coupé) ou de fonte projetée violemment sur leur surface par des turbines munies de palettes (figure 1). Pour des pièces en alliages légers, on utilisera des grenailles en aluminium pour ne pas endommager leur surface. Les machines peuvent être de simples cabines avec un plateau central tournant pour grenailler de grosses pièces, manutentionnées par un monorail ou des tunnels de grande production avec manutention continue des pièces suspendues aux crochets d’une chaîne aérienne qui les fait passer devant plusieurs turbines de grenaillage.

Il existe également des grenailleuses à table tournante, à balancelles rotatives, des tonneaux discontinus à tablier, des tonneaux continus de grosse production (figure 2) ainsi que des machines spéciales, adapteés aux pièces à nettoyer.

Le grenaillage peut aussi constituer un traitement de précontrainte superficielle ou de préparation à des revêtements (galvanisation).

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - ARNAUD (D.) -   Fonderie et moulage des alliages de cuivre.  -  M 800, traité Matériaux métalliques (1989).

  • (2) - CHÉRIÈRE (J.) -   Élaboration des fontes malléables.  -  M 770, traité Matériaux métalliques (1994).

  • (3) - DETREZ (P.) -   Solidification.  -  M 786, traité Matériaux métalliques (1991).

  • (4) - PORTALIER (R.) -   Fonderie et moulage des alliages d’aluminium.  -  M 810, traité Matériaux métalliques (1990).

  • (5) - LAGRÉNÉ (G.) -   Fonderie et moulage des alliages de magnésium.  -  M 820, traité Matériaux métalliques, volume M 3 II (1992).

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