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Article

1 - STRUCTURE DE COULÉE

2 - DÉFORMATION PAR CORROYAGE

3 - DÉFORMATION DE LA STRUCTURE PRIMAIRE

4 - CONSÉQUENCES DE LA SÉGRÉGATION DES PRODUITS CORROYÉS

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M610 v2

Structure de coulée
Action du corroyage sur la structure de coulée des aciers

Auteur(s) : Annick POKORNY, Jean POKORNY

Date de publication : 10 mars 1997

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Auteur(s)

  • Annick POKORNY : Assistante à l’université de Metz

  • Jean POKORNY : Ingénieur des Arts et manufactures, Docteur-ingénieur

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INTRODUCTION

La déformation plastique à chaud (corroyage) des produits coulés, obtenus par coulée classique en lingots ou par coulée continue ou par coulée ESR (« electroslag remelting » ou refusion d’électrode sous laitier), est un moyen de mise en forme qui s’accompagne de modifications d’ordre métallurgique. On pourrait penser que les déformations importantes et multiples réalisées par laminage ou par forgeage effacent complètement la structure de départ, celle de l’état coulé. En fait, beaucoup de caractères de ce dernier agissent sur le comportement du métal pendant sa transformation et se transmettent au produit fini par une sorte d’hérédité.

Le développement actuel de la coulée continue pour obtenir un produit à la cote ou forme quasi finale (« near net shape casting », « Endabmessungsgieβen ») et de la mise en forme directe (« à la chaude ») avec des traitements thermomécaniques associés au corroyage conduit à des économies d’investissement et d’énergie. Cette mutation entraîne de nouvelles exigences de qualité, notamment pendant la déformation à chaud des aciers.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m610


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1. Structure de coulée

Avant d’envisager les effets du corroyage, rappelons ce qu’est l’état structural de départ. Ainsi, la solidification d’un acier calmé ou non calmé (figure 1) aboutit à une structure dite primaire comportant essentiellement du métal et très peu de non-métal (inclusions, porosités). L’ensemble est organisé en grains dits grains de coulée.

1.1 Métal cristallisé et ségrégé

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1.1.1 Cristallisation

La solidification procède par germination et croissance de dendrites, tant que le liquide persiste, qui se rejoignent pour former des grains de coulée polygonaux.

Cette cristallisation est équiaxe et fine en peau (∅ < 1 mm) et plus grossière à cœur [∅ 5 mm en coulée continue conventionnelle et ∅ 20 mm (jusqu’à 100 mm en tête de gros lingots de forge)]. À 10 ou 20 mm sous la peau se développent des dendrites allongées, dans le sens du gradient thermique, dites basaltiques (figure 2a à e ).

Les bandes minces coulées sont entièrement basaltiques, ainsi que les produits très épais coulés par ESR, et ce pour des raisons très différentes. Notons enfin que les grains équiaxes libres peuvent être de forme globulaire (globulites) lorsque leurs pointes sont refondues en traversant le jet liquide direct (figure 3.

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1.1.2 Ségrégation

La solidification est dominée par deux phénomènes majeurs concomitants ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - EMINGER (Z.), KOSELEV (V.) -   Cristallisation des aciers  -  (C). SBORNÍK PRACÍ, SKODA, PLZEN, CR (1957).

  • (2) - POKORNY (A.), POKORNY (J.) -   Solidification et déformation des aciers.  -  De ferri metallographia (D, GB, F) tome III, Verlag Stahleisen (1967).

  • (3) - JUNG (H.P.), KREMER (K.J.), SPITZER (H.), VÖGE (H.), HENTRICH (R.) -   Metallurgische und Verfahrenstechnische grundlagen des Knüppelstranggieβens von Edelstählen,  -  Stahl und Eisen 104, Nr 4, p. 197 à 204 (1984).

  • (4) -   *  -  ARBED Elektrostahl, Differdange. Stahl und Eisen 115, p. 101 à 105, mai 1995.

  • (5) - ZLATNÍK (J.), ZLATNÍKOVÁ (I.) -   Défauts et remèdes dans la fabrication des rotors d’alternateurs et autres pièces forgées.  -  Hutn. Listy (CR), 21, no 12, p. 843-51 (1966) et Structure et propriétés mécaniques de grosses pièces de forge. Strojirenstvi, 16, no 2, p. 113 (1966).

  • ...

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