Présentation

Article

1 - STRUCTURE DE COULÉE

2 - DÉFORMATION PAR CORROYAGE

3 - DÉFORMATION DE LA STRUCTURE PRIMAIRE

4 - CONSÉQUENCES DE LA SÉGRÉGATION DES PRODUITS CORROYÉS

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M610 v2

Déformation par corroyage
Action du corroyage sur la structure de coulée des aciers

Auteur(s) : Annick POKORNY, Jean POKORNY

Date de publication : 10 mars 1997

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Annick POKORNY : Assistante à l’université de Metz

  • Jean POKORNY : Ingénieur des Arts et manufactures, Docteur-ingénieur

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

La déformation plastique à chaud (corroyage) des produits coulés, obtenus par coulée classique en lingots ou par coulée continue ou par coulée ESR (« electroslag remelting » ou refusion d’électrode sous laitier), est un moyen de mise en forme qui s’accompagne de modifications d’ordre métallurgique. On pourrait penser que les déformations importantes et multiples réalisées par laminage ou par forgeage effacent complètement la structure de départ, celle de l’état coulé. En fait, beaucoup de caractères de ce dernier agissent sur le comportement du métal pendant sa transformation et se transmettent au produit fini par une sorte d’hérédité.

Le développement actuel de la coulée continue pour obtenir un produit à la cote ou forme quasi finale (« near net shape casting », « Endabmessungsgieβen ») et de la mise en forme directe (« à la chaude ») avec des traitements thermomécaniques associés au corroyage conduit à des économies d’investissement et d’énergie. Cette mutation entraîne de nouvelles exigences de qualité, notamment pendant la déformation à chaud des aciers.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m610


Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

2. Déformation par corroyage

La déformation du métal se fait dans plusieurs directions et n’est pas uniforme dans la section du produit.

2.1 Directions d’écoulement

Le changement de forme extérieure des produits coulés est obtenu par des efforts mécaniques extérieurs, de direction et de sens déterminés. En première approximation, les opérations de déformation plastique à chaud (corroyage) ou de déformation plastique à froid (écrouissage, frappe à froid) peuvent se ramener à une notion simple d’écoulement plastique de métal, indépendamment du sens des efforts extérieurs (compression, traction, cisaillement) et de l’outillage utilisé ; cet écoulement peut se faire dans une seule direction (type filage, étirage ou laminage de barres) ou dans deux directions (type compression, laminage de tôles et de profilés, forgeage).

On peut évaluer l’amplitude de corroyage :

  • soit par le rapport des sections (ou des longueurs) initiales S 0 et finales S : coefficient ou taux de corroyage = S 0 / S, ou bien taux de déformation (en %) = 100 (S 0 – S ) / S 0 ;

  • soit par le rapport des épaisseurs (en %) = 100 (e 0 – e ) /e 0 si l’élargissement est négligeable.

Toutefois, ce corroyage géométrique final ne représente pas forcément le corroyage métallurgique, puisque beaucoup de pièces de forge massives sont corroyées en travers (étirage) et en long (refoulement), la forme finale étant proche de la forme initiale ; dans ce cas, l’évaluation du taux de corroyage n’est pas simple .

Si, contrairement au filage et à l’étirage, l’outil de travail laisse le métal libre de s’écouler dans deux directions (cas du...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Déformation par corroyage
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - EMINGER (Z.), KOSELEV (V.) -   Cristallisation des aciers  -  (C). SBORNÍK PRACÍ, SKODA, PLZEN, CR (1957).

  • (2) - POKORNY (A.), POKORNY (J.) -   Solidification et déformation des aciers.  -  De ferri metallographia (D, GB, F) tome III, Verlag Stahleisen (1967).

  • (3) - JUNG (H.P.), KREMER (K.J.), SPITZER (H.), VÖGE (H.), HENTRICH (R.) -   Metallurgische und Verfahrenstechnische grundlagen des Knüppelstranggieβens von Edelstählen,  -  Stahl und Eisen 104, Nr 4, p. 197 à 204 (1984).

  • (4) -   *  -  ARBED Elektrostahl, Differdange. Stahl und Eisen 115, p. 101 à 105, mai 1995.

  • (5) - ZLATNÍK (J.), ZLATNÍKOVÁ (I.) -   Défauts et remèdes dans la fabrication des rotors d’alternateurs et autres pièces forgées.  -  Hutn. Listy (CR), 21, no 12, p. 843-51 (1966) et Structure et propriétés mécaniques de grosses pièces de forge. Strojirenstvi, 16, no 2, p. 113 (1966).

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS