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Article

1 - DÉFINITIONS ET RAPPELS

2 - POMPE À SORPTION OU POMPE À ADSORPTION

3 - POMPE À SORBEUR OU POMPE GETTER

4 - POMPES IONIQUES

Article de référence | Réf : BM4274 v1

Définitions et rappels
Pompes à fixation

Auteur(s) : Jean LECLERC

Date de publication : 10 juil. 2002

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  • Jean LECLERC : Ingénieur de l’École supérieure de chimie industrielle de Lyon - Docteur 3 cycle chimie minérale et structurale - Consultant

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INTRODUCTION

Les pompes volumétriques et les pompes cinétiques extraient les gaz du réservoir à vider pour les transférer à une pression supérieure, en général la pression atmosphérique. Les pompes à fixation piègent les gaz en les fixant sur leurs parois dans des conditions telles que la réémission de la surface piégeante soit extrêmement faible.

Les normes NF X 10-501 et ISO 3529-2 définissent ainsi une pompe à fixation « Pompe à vide sur les parois intérieures de laquelle les molécules sont fixées par sorption ou par condensation ».

Toutes les pompes à fixation ont des caractères communs favorables ou défavorables qui les font prescrire ou éviter selon les utilisations :

  • elles ne sont pas contaminantes, en particulier, elles ne sont pas sources d’émission de vapeur d’huile ;

  • ce sont des cavités fermées qui ne communiquent pas avec l’atmosphère ; une panne du système d’alimentation électrique ne provoque donc pas d’entrée d’air dans l’enceinte sous vide, ni de rétrodiffusion de vapeurs indésirables ;

  • elles ont une capacité de sorption limitée à une certaine quantité de gaz ; on évitera donc de les utiliser à des pressions élevées (hormis les pompes primaires à adsorption) puisque le flux gazeux est proportionnel à la pression ; ce seuil de pression peut être différent selon les pompes : pression atmosphérique pour les pompes à sorption, ou 10−1 Pa à 10−3 Pa pour les pompes getter ou les pompes ioniques, ainsi que pour les pompes cryogéniques, mais le phénomène reste qualitativement le même ;

  • la pompe une fois saturée doit être régénérée ; le laps de temps au bout duquel doit être exécutée cette opération est fonction de l’usage qui en est fait ; elle peut travailler très longtemps sans régénération, si on ne l’utilise qu’à très basse pression et qu’il n’y a que très peu de gaz à pomper (dégazage et perméation extrêmement faibles et fuites quasiment inexistantes) ;

  • le débit-volume (vitesse de pompage) des pompes à fixation est très sélectif en fonction des gaz à pomper. Certains types peuvent même avoir un débit nul vis-à-vis de certains gaz comme nous le verrons plus loin. Il n’est donc pas rare d’associer différents types de pompes dont les performances sont complémentaires. Les récents progrès en matière de pompage sous vide limitent néanmoins ces associations qui restent délicates à gérer ;

  • les pompes à fixation sont des machines statiques ; elles n’engendrent pas de vibrations qui pourraient se transmettre aux bâtis (hormis pour certaines pompes cryogéniques).

Remarque : cet article est placé dans la rubrique des pompes à vide du traité « Génie mécanique » car il concerne le moyen d’obtenir le vide dans une enceinte, vide qui est plus généralement obtenu par des moyens purement mécaniques, mais les principes utilisés ici relèvent de la physique et de la chimie, aussi certaines de ces pompes sont parfois dénommées pompes chimiques et concernent plutôt le génie des procédés.

Pour de plus amples renseignements sur la production du vide ainsi que sur les pompes volumétriques et les pompes cinétiques, le lecteur se reportera aux articles Production du vide, Pompes à transfert de gaz- Pompes volumétriques et Pompes à transfert de gaz- Pompes cinétiques de ce traité (références [1]Cryogénie. Mise en œuvre des basses températures [2]Pompes à transfert de gaz. Pompes cinétiques [3]Dépôts par pulvérisation cathodique en [Doc. BM 4 274]).

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm4274


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1. Définitions et rappels

D’après la théorie cinétique des gaz [4]Isolation sous vide la pression dans une enceinte est donnée par l’équation :

avec :

p
 : 
pression
n
 : 
concentration moléculaire (nombre de molécules par unité de volume)
m
 : 
masse de la molécule
vm
 : 
vitesse quadratique moyenne de la molécule.
  • La pression d’un gaz est la résultante du choc des molécules sur les parois de l’enceinte. Ce nombre de chocs (ou taux d’incidence) est égal à . Si ces molécules se fixent par sorption ou condensation, elles ne font plus partie de la phase gazeuse et donc ne participent plus à la pression.

    Bien que le nombre de molécules dans l’enceinte reste constant, la pression qui y règne est moindre.

    C’est la raison pour laquelle certains « vidistes » préfèrent parler de concentration moléculaire dans une enceinte sous vide plutôt que de pression.

    Donc, dans ce cas, produire le « vide » n’est pas diminuer le nombre des molécules qui se trouvent dans l’enceinte comme on le définit habituellement mais limiter leur mouvement en réduisant le nombre de molécules participant à la phase gazeuse.

    Cette pression dépend de la température T.

  • Le coefficient d’accommodation (ou facteur d’accommodation) α est le rapport de l’énergie moyenne réellement échangée dans des collisions particules-paroi à l’énergie qui serait échangée si les particules réémises atteignaient un équilibre thermique parfait avec la...

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1 Bibliographie

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2 Annexe

Dans les Techniques de l’Ingénieur

LECLERC (J.) - Production du vide - . BM 4 270. Traité Génie mécanique (1999).

LECLERC (J.) - Pompes à transfert de gaz. Pompes volumétriques - . BM 4 271. Traité Génie mécanique (2000).

LECLERC (J.) - Pompes à transfert de gaz. Pompes cinétiques - . BM 4 272. Traité Génie mécanique (2000).

ROMMEL (G.) - Gaz à très basse pression. Technique du vide. Généralités - . B 4 020. Traité Génie mécanique (1984).

ROBERT (L.) - Adsorption - . J 2 730. Traité Génie des procédés (1988).

ROBERT (L.) - Adsorption - . J 2 731. Traité Génie des procédés (1989).

BOISSIN (J.-C.) - GISTAU (G.) - Coll - Cryogénie. Mise en œuvre...

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